Depardieu traité de minable rends son passeport à Ayrault
Depardieu s’est retrouvé dans une situation complexe depuis son déménagement en Belgique. Jean Marc Ayrault avait indiqué qu’il était assez minable d’avoir eu cette réaction. L’acteur français s’est senti injurié, il a donc décidé de redonner son passeport au Premier Ministre.
Gérard Depardieu a décidé d’écrire au Premier ministre après avoir essuyé plusieurs critiques. En effet depuis la révélation de son déménagement en Belgique, l’acteur se retrouve au cœur d’une vive polémique. De nombreux Français le critiquent, mais d’autres comprennent le choix de cet artiste dont ses revenus sont fortement ponctionnés par l’État. Ainsi, Gérard Depardieu a décidé d’écrire à Jean Marc Ayrault, la lettre a été publiée dans le Journal du Dimanche. L’acteur qui a remporté deux Césars et tourné dans 170 films indique que « tous ceux qui ont quitté la France n’ont pas été injuriés comme je le suis ». Gérard Depardieu a décidé de quitter le pays « après avoir payé en 2012, 85% d’impôts sur mes revenus ». Cet adepte de la provocation et du franc parler continue son discours en indiquant au Premier ministre « Je vous rends mon passeport et ma sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi ».
« Je vous rends mon passeport »
Lorsque Jean Marc Ayrault indique que Gérard Depardieu est « minable », l’affaire prend une nouvelle tournure. Ce qualificatif n’a absolument pas été apprécié par l’acteur qui voudrait simplement être respecté à défaut d’être compris ou approuvé. Dans cette lettre, il souhaite indiquer au gouvernement qu’il a toujours payé les impôts et taxes qui lui étaient demandés. Gérard Depardieu poursuit sa lettre en indiquant qu’il a payé « 145 millions d’euros d’impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes. Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot minable ».
Le dossier a pris une nouvelle ampleur lorsque François Hollande indique qu’il serait nécessaire de renégocier les conventions fiscales entre la Belgique et la France. Gérard Depardieu souhaite également signifié au Premier ministre « Nous n’avons plus la même patrie, je suis un vrai Européen, un citoyen du monde comme mon père me l’a toujours inculqué ».