Débat sur l’avortement : Muriel Robin se sent “humiliée, “insultée” et “offensée”
Samedi sur le plateau de "Salut les terriens", Muriel Robin s'est dite "fatiguée" de voir des hommes décider des droits à l'avortement, se sentant 'humiliée", "insultée" et offensée" d'être traitée, comme toutes les femmes, "comme si on n'était rien".
En début de mois, les députés présents à l’Assemblée nationale votaient en première lecture la proposition de loi relative à l’extension, au numérique, du délit d’entrave à l’IVG (interruption volontaire de grossesse). L’occasion a été celle d’un retour du débat sur l’avortement, alors que le récent vainqueur de la primaire de la droite et du centre François Fillon témoigne d’une position douteuse sur le sujet.
Samedi sur le plateau de Salut les terriens, après que Thierry Ardisson a posé la question d’un François Fillon qui, en cas d’accession au pouvoir, pourrait ou pas “revenir sur la loi Veil”, l’une de ses invitées, en l’occurrence Muriel Robin, a poussé un coup de gueule sur la manière dont les mesures liées à l’avortement sont validées.
Muriel Robin “fatiguée” que les hommes décident du droit à l’avortement
“Non mais ça me fatigue ces hommes qui décident pour les femmes. […] On est entre les mains des hommes, comme si on était rien, quoi. C’est un homme, peut-être […], qui va peut-être décider que tout d’un coup : […] il n’y a plus d’avortement. Ou si, il y a [le droit à] l’avortement, mais ça coûtera une blinde, il y a que les riches qui pourront avorter”.
“Mais pour quoi on nous prend ?”
L’humoriste ne laisse alors pas le temps à l’ancien ministre de la Culture Frédéric Miterrand, également en plateau, de réagir : “Mais pour quoi on nous prend ? Mais pour quoi on nous prend ? On n’en est que là ? Je suis humiliée, je suis insultée, je suis offensée. Ça va, ça se passe bien entre vous les mecs, tout va bien ? Dites-nous, hein : on couche, on pond ? Tout ce qui vous arrange ! Devant, derrière, la bouche ? Dites-nous : trois enfants, deux ? On les garde, on prend ceux des autres ? Dites-nous hein, dites-nous, dites-nous comment il faut faire !”
Avant de plaindre Simone Veil, à l’origine d’un loi portant son nom et qui, depuis le 17 janvier 1975, attribue un caractère légal à tout recours par une femme à l’IVG.
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