Crash avion : Trois miraculés sortent indemnes et rentrent en autostop
Le crash de l’avion s’est produit dans le Tarn. Les trois personnes sont sorties indemnes de cette épreuve après avoir fait une chute à 90 km/h. Ils sont ensuite allés à la gendarmerie en autostop après être tombés dans les arbres avec leur avion de tourisme.
Les deux élèves et le pilote instructeur ont décollé de l’aérodrome d’Albi pour rejoindre Montpellier. Ils survolaient la forêt à bord de leur avion de tourisme lorsque le problème au niveau du moteur leur fait perdre de l’altitude. Le pilote ne réussit pas à régler ce dysfonctionnement mécanique et informe le centre de contrôle de l’aviation à Mont-de-Marsan. Au nord-est de Castres, l’avion tombe « comme une feuille morte, à une vitesse d’environ 50 nœuds avant d’être amorti par les branches des arbres de la forêt très fournie à cette période ». Ce dimanche la brigade de gendarmerie de Roquecourbe est intervenue après avoir été informée de l’avis de recherche relayée par l’appel du pilote.
Cependant, le pilote et les élèves de l’Aviation Academy de Montpellier (ESMA) réussissent à s’extirper de l’engin suspendu à 2 mètres au-dessus du sol sans aucune égratignure. Ils font de l’autostop et se rendent vers 12 heures à la gendarmerie. Ils sont ensuite retournés ensemble sur les lieux de l’accident et « nous avons constaté que l’appareil était suspendu dans les arbres à la verticale ». Le BEA (Bureau d’Enquête et d’Analyse) s’est rendu sur place notamment pour tenter d’expliquer les causes de cet accident. A priori, le dysfonctionnement provenait du moteur. Le pilote et les élèves sont rentrés indemnes à Montpellier samedi dans la soirée.
La réaction du pilote a également été très importante. En voyant l’engin en perte de vitesse avec un moteur défaillant, il a « réussis à garder une bonne trajectoire ». Les trois occupants ont donc eu de la chance que cette période soit propice, la forêt est fournie, ce qui a amorti la chute. Les conséquences auraient pu être plus dramatiques dans la situation inverse. Désormais, c’est le propriétaire de l’avion de tourisme qui doit procéder à l’évacuation de l’engin. Le déplacement risque d’être très compliqué à cause de son positionnement dans les arbres.