“Coups d’un soir” : les risques encourus à coucher avec un(e) quasi-inconnu(e)

Si se laisser aller à l'acte de chair avec une personne que l'on vient tout juste de rencontrer peut se montrer attirant, il convient malgré tout de prendre un certain nombre de précautions au préalable pour ne pas se réveiller avec l'insatisfaction du devoir non-accompli.

L’aventure apparaît excitante à celles et ceux qui acceptent de se laisser tenter. Le “coup d’un soir”, c’est-à-dire coucher avec une personne que l’on vient tout juste de rencontrer et dont l’étiquette “prénom” risque de se décoller dès l’acte consommé, représente ainsi un défi attirant.

Mais si le plaisir peut en partie découler de préliminaires zappés, signifiant que l’on accepte de s’abandonner à l’autre sans autre condition que celle de se faire mutuellement du bien, cette précipitation est à même de provoquer plusieurs imprudences. Nos confrères de Slate.fr dressent un rappel de recommandations qu’il serait ainsi bon de conserver dans un endroit de sa tête pour de telles situations. Une zone accessible de préférence.

Le préservatif permet de se protéger des MST, mais d’autres dangers existent

En premier lieu et au risque d’enfoncer des portes ouvertes au point de blesser le vide jusqu’au sang, le port d’un préservatif permet de se protéger de toute maladie sexuellement transmissible comme le VIH, la chlamydia (la MST la plus rencontrée aux États-Unis et l’Europe), la gonorrhée (ou “chaude-pisse”) ou encore les verrues génitales.

Les MST ne sont toutefois pas le seul risque de contagion, nous explique le docteur Sébastien Fouéré de la Société française de dermatologie : “On pense souvent au psoriasis et à l’eczéma, deux maladies de peaux très visibles. Mais elles ne sont pas contagieuses. En revanche, on s’expose à des maladies d’origine bactérienne, comme certaines souches du staphylocoque. Du côté des pathologies virales, il y a l’hépatite A, qui se transmet lors du sexe oral ou anal, ainsi que le virus Zika”.

Les vers, la gale et les morpions, invités indésirables

Le médecin mentionne ensuite une “troisième catégorie, celle des parasites, comme les vers, qui peuvent se transmettent par voie sexuelle”. Ajoutons également la gale et les morpions qui peuvent eux aussi se partager si l’un des partenaires affiche une hygiène douteuse et que l’autre ne s’en pas forcément rendu compte.

Enfin, et même si ce point semble relever de l’évidence même, rappelons que le préservatif et la pilule offrent d’éviter toute grossesse non désirée.