Le chocolat, lesté par son prix de moins en moins avantageux, a concédé du terrain face aux bonbons et autres sucreries.
Mercredi, le magazine LSA spécialisé dans l’actualité et l’analyse des tendances de l’industrie alimentaire, du commerce, de la grande distribution et de la consommation, a révélé que le secteur de la confiserie a connu une belle année 2022.
Confiserie : une hausse du CA de 14%
Dans le détail, le chiffre d’affaires a grimpé de 14%, porté par l’inflation, pour se porter à 1,455 milliard d’euros. Les chiffres viennent du syndicat des confiseurs de France.
Ainsi en 2022 toujours, pas moins de 140 000 tonnes de bonbons ou sucettes pour ne citer que ces sucreries, ont été écoulées. Un niveau même pas atteint avant le pandémie liée au Covid. Les gommes à mâcher, qui ne se vendaient que péniblement ces dix dernières années, ont même profité de cet emballement, finissant l’année sur une petite hausse par rapport à l’année précédente.
Trois raisons à ce rebond
Comment expliquer cette embellie ? D’abord, par le fait que les années Covid avaient plombé le secteur, amputé de ses séances de cinémas et autre fêtes d’anniversaire, au moins en 2020.
Et puis, il y a un effet Halloween dont le succès ne se dément pas. Enfin, le chocolat a vu ses prix augmenter et même si celui des bonbons également avec ceux du sucre, le chocolat parait moins abordable aux yeux des consommateurs.
L’attrait des confiseries locales
Les enfants ne pas les seuls à succomber aux douceurs diverses et variées. Les adultes se tournent quant à eux volontiers vers les confiseries régionales.
À titre d’exemple, calissons et nougat sont en forme avec respectivement près de 18% de hausse en volume de ventes pour les premiers, et près de +15% en ce qui concerne le second.