Comment savoir si l’on attire les moustiques ?
Si les moustiques n'épargneront vraisemblablement que peu de personnes de leur présence, il se peut également que certaines peaux échappent à leurs piqûres. Comment savoir si l'on est de celles-là ? Le réponse tient notamment en deux lettres et un chiffre : le CO₂.
Le sujet est de saison. Les moustiques sont de sortie, et de jour comme de nuit, il va s’agir de se prémunir au mieux des attaques de ces insectes se déclinant en plus de 3.000 espèces dans le monde. Un chiffre pouvant interpeller, mais la proportion de moustiques s’en prenant à l’être humain est finalement assez faible.
La Dauphiné Libéré souligne d’ailleurs que ce sont les moustiques femelles qui sont le plus susceptibles d’en vouloir au sang humain, alors que leurs congénères mâles se limitent au nectar floral. Dans tous les cas, la prudence est de rigueur car ces insectes sont porteurs de graves maladies, qui plus est transmissibles à l’être humain.
Comment le moustique fait-il son marché ? En reniflant le CO₂
Il existe un moyen de savoir si l’on sera une peau plus privilégiée que d’autres par les moustiques. Il faut savoir que ces derniers ont un odorat particulièrement développé, et que c’est en sollicitant ce sens que les moustiques repèrent le CO₂ (dioxyde de carbone) expiré par l’être humain.
En d’autres termes, plus l’on rejette de CO₂ et plus les probabilités de se faire piquer augmentent. C’est pour cela que les enfants ne sont qu’assez peu touchés, au contraire des femmes enceintes et de leur température corporelle plus élevée que la normale (21% de risque supplémentaire).
Le sport et l’alcool, d’autres dangers
Ces insectes sont de même friands de l’odeur de l’acide lactique, de l’acide urique et de l’ammoniac. Des substances présentant le point commun de se retrouver dans la sueur. La pratique d’une activité sportive et même la consommation d’alcool est donc à proscrire pour qui ne souhaite pas se faire piquer.
Pour peu que l’on connaisse le sien, des chercheurs ont découvert que les groupes sanguins les plus prisés par les moustiques étaient les O et A, devant le type B.