Christian Clavier regrette que Le père Noël est une ordure ait été boudé par les César à sa sortie
L'acteur déplore que beaucoup ait fait fi de cette comédie populaire ayant attiré pas moins de 1,5 millions de spectateurs.
C’est en 1982 que les spectateurs découvrent Le père Noël est une ordure. La comédie attire pas moins de 1,5 millions de spectateurs. Un succès commercial et un long-métrage devenu culte, adapté d’une pièce de théâtre éponyme. Mais si les français sont au rendez-vous, les critiques boudent énormément Le père Noël est une ordure. En interview pour Le Parisien, Christian Clavier s’est confié sur cette réception froide des professionnels. L’acteur regrette également que le film ait été ignoré par les César, cérémonie récompensant les meilleures productions française de l’année.
Christian Clavier garde un mauvais souvenir de la réception des professionnels du cinéma
Le Parisien a dévoilé une grande enquête au père Noël est une ordure. L’occasion pour Christian Clavier de révéler que la réception des professionnels du cinéma l’a beaucoup agacé à l’époque. Il faut dire que beaucoup ont été indifférents au succès populaire du film, notamment les César.
C’était un film subversif, neuf, mais combien de nominations aux César ? Zéro. Alors que plusieurs rôles auraient pu l’être. Pas une.
Si depuis, Le père Noël est une ordure a reçu un César d’anniversaire pour sa contribution à la comédie française, Christian Clavier reste un peu amer.
Bon voilà, ils ont envie de nous rendre hommage, j’en suis très flatté. C’est parfait. Mais n’oublions pas que c’est totalement symbolique le fait qu’ils nous invitent nous cette année, où il n’y a pas de public dans les salles, alors que c’est le public qui nous a fait être là du début à la fin…
Cette enquête nous apprend également que « la RATP refusera une campagne de pub » du père Noël est une ordure, film jugé trop sombre. Yves Rousset-Rouard, producteur du long-métrage, garde un souvenir de la réception des spectateurs, notamment sa mère.
Même ma mère a été moins choquée par Emmanuelle, le film qui a fait mon succès comme producteur, que par le titre du Père Noël… Les journalistes étaient gênés par ce titre. Pour beaucoup, le Père Noël, c’est sacré, presque religieux. C’est ce qui donnait du peps. Ça a marché, mais davantage à la télé quand le film est passé.