Cholet : Une histoire d’agression d’adolescentes compliquée
À Cholet, deux jeunes filles déclaraient avoir été passées à tabac par une bande de 8 personnes. Après avoir été frappées, elles auraient été séquestrées. Au final, cette histoire ne serait pas réelle et les faits ne seraient aussi catastrophiques.
À Cholet deux jeunes filles ont vécu selon Le Parisien, un vrai cauchemar à cause d’une bande composée de 8 filles. Cette dernière dirigée par deux adolescentes aurait emmené de force les deux fillettes pour les frapper et les séquestrer. La famille des victimes indique que l’une avait eu les yeux bandés, « Pour ne pas voir, mais juste entendre les cris de sa sœur ». L’agression est réelle, mais selon les informations exclusives d’Europe 1, les deux fillettes n’ont jamais été frappées avec autant de violence et l’histoire de la séquestration est également fausse. Les deux adolescentes se seraient simplement battues pour un motif futile. Le journal a pu recueillir une autre version de cette histoire assez incroyable. Dans le centre-ville de Cholet, mardi soir, les deux sœurs sont avec plusieurs amies, elles attendent toutes le bus.
Une histoire incroyable
Une jeune fille âgée de 12 ans n’aurait pas eu des paroles très sympathiques envers une autre personne. Une altercation éclate et les insultes à ce moment fusent. Celle qui est à l’origine des propos désobligeants est frappée au ventre et à la tête par deux filles de 16 et 15 ans. La bagarre a lieu dans un parking souterrain. L’agression est suivie par six autres adolescentes, mais elles n’auraient absolument pas participé. Sa sœur âgée de 10 ans n’a pas été au centre de cette bagarre puisqu’elle était restée à l’arrêt de bus. La mère de la victime avait déclaré au journal que sa fille avait été totalement défigurée par cette altercation. Cette bande menée par une adolescente aurait marché sur son visage.
Pourtant, la personne du journal qui l’interroge remarque que le visage de cette victime est totalement intact. Elle avait simplement un œil au beurre noir. Elle déclare que la personne qui l’a agressée était munie d’un couteau, mais elle ne l’a pas vue. La situation est incroyable notamment lorsque l’on apprend que cette petite fille agressée est incapable de savoir si cet éventuel calvaire a duré 2 heures ou quelques minutes. Une plainte a tout de même été déposée, mais les deux mères se sont expliquées au téléphone. Le commissariat ne confirme pas l’histoire de la séquestration. L’avocat des deux victimes n’est pas de cet avis puisqu’il déclare « Quand on emmène une enfant dans un sous-sol et qu’on la contraint d’y rester, moi, j’appelle ça une séquestration ».