Charente-Maritime : interpellé par le RAID après avoir ouvert le feu sur un homme
Dans la nuit de vendredi à samedi en Charente-Maritime, une unité du RAID a interpellé un homme qui s'était retranché chez lui et qui avait, un peu plus tôt, tiré sur un homme. Les jours de ce dernier ne seraient toutefois pas en danger.
Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 avril 2016, dans la commune de Saintes (Charente-Maritime), le RAID (acronyme de “Recherche, assistance, intervention, dissuasion”) a interpellé un forcené de 45 ans qui s’était retranché chez lui vers 20h30.
Cité par nos confrères de Sud Ouest, le vice-procureur du tribunal de grande instance de Saintes Thierry May a ainsi indiqué que le RAID “a été appelé en renfort vers minuit et a interpellé l’individu vers 3h10 sans faire usage de ses armes”. L’homme était pourtant possiblement en possession d’une arme.
Intervention du RAID : un forcené lié à une histoire de stupéfiants
En effet, il avait, vendredi soir, ouvert le feu sur un homme à l’âge non précisé. Le vice-procureur explique que les deux hommes se seraient mis à se disputer “après un différend en relation avec des stupéfiants”. L’homme interpellé recevait le second dans un garage amené en habitation, et leur conflit de s’être vraisemblablement s’achevé au moment où le premier “a tiré dans les jambes [de son invité] avec un fusil de chasse de calibre 12”.
Durant l’intervention de l’unité d’élite de la police nationale, les polices nationale et municipale ont dressé un dispositif de sécurité dans le quartier, et les habitants des rues à proximité de s’être vu demander de rester chez eux durant l’opération du RAID.
La victime apparemment hors de danger
Les premiers éléments communiqués font état d’une victime découverte dans la rue et transportée sans délai au centre hospitalier de la ville. Son pronostic vital ne serait toutefois pas engagé et une intervention chirurgicale, attendue pour avoir lieu dans la journée, devrait lui rétablir le mollet, partiellement arraché par le tir essuyé.
L’homme interpellé par le RAID a quant à lui été placé en garde à vue et, à l’heure actuelle, rien ne semble permettre de déterminer les motivations de son geste.