Centrafrique : des Casques bleus accusés d’abus sexuels sur mineure
Vendredi, des responsables de l'ONU ont rapporté de nouvelles accusations d'abus sexuels que des Casques bleus auraient commis sur une jeune fille en Centrafrique.
Si la situation était déjà grave en Centrafrique concernant les abus sexuels sur mineurs qui y aurait été commis par des membres de la mission de l’ONU au pays (Minusca), elle vient aujourd’hui d’empirer. Vendredi, des responsables de l’ONU ont ainsi déclaré que de nouvelles accusations du même genre pèsent sur des Casques bleus.
Lesquels auraient donc abusé d’une jeune fille qui était, selon les informations rapportées par l’avenir.net, « sans doute » mineure lors des faits présumés. Hervé Ladsous, chef des missions de l’ONU de maintien de la paix tout juste rentré de Centrafrique, a parlé d’accusations « catastrophiques ». Il s’est cependant refusé à en communiquer davantage sur le sujet.
Nouvelles accusations d’abus sexuels en Centrafrique : déjà 15 cas pour la Minusca
On ignore par conséquent le lieu où ces faits se seraient produits, de même que la nationalité des Casques bleus visés par ces accusations. On nous rappelle que la Minusca est déjà ciblée par 15 accusations d’abus sexuels, avec 11 d’entre eux qui auraient été commis sur des mineurs. Et l’armée française d’être particulièrement représentée dans ces affaires.
Onanga-Anyanga pour remplacer Gaye à la tête de la mission de l’ONU en Centrafrique
À la fin du mois dernier et suite à des accusations portées à l’encontre de trois de ses Casques bleus, la République Démocratique du Congo (RDC) avait envoyé une délégation en Centrafrique pour y mener une enquête. Une démarche, nous dit-on, stipulée par l’ONU, dont les règles obligent en effet ses États membres à enquêter sur ses Casques bleus soupçonnés de faits condamnables voire à les poursuivre le cas échéant. Des scandales qui avaient d’ailleurs conduit, un peu plus tôt, à la démission de Babacar Gaye à la tête de la mission de l’ONU en Centrafrique. Le secrétaire général de l’organisation Ban Ki-moon nommera par la suite le gabonais Parfait Onanga-Anyanga à ce poste.