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Cancer de la prostate : certains chiens capables de le repérer grâce à leur odorat ?

Santé > Cancer
Par Gael Brulin,  publié le 17 avril 2015 à 15h42.

Une étude récemment rapportée révèle que certains chiens peuvent détecter le cancer de la prostate dans des échantillons d'urine.

Si certains chiens sont sollicités par les autorités pour pister la présence d’éventuelle de drogues ou d’explosifs dans telle ou telle zone douteuse, c’est bien parce que ces animaux sont, à la base, dotés d’un odorat particulièrement développé. Lequel est également mis à contribution dans la recherche de personnes disparues.

Le site Topsante.com nous rapporte les résultats d’une étude parus dans la revue Journal of Urology, celle-ci ayant été menée des mois durant par les chercheurs de l’Humanitas Research Hôpital (Milan, Italie). Une enquête portant sur la détection, par deux bergers allemands femelles, du cancer de la prostate dans plusieurs échantillons d’urine.

Détection du cancer de la prostate : des chiens appelés à examiner les échantillons d’urine

Précisons que ces chiennes étaient déjà renifleuses d’explosifs. Pendant cinq mois, elles ont ainsi été formées à repérer les composants organiques volatils liés au cancer de la prostate et que l’on trouve dans l’urine. Ces bergers allemands femelles ont ensuite été confrontées à  902 échantillons d’urines, 540 d’entre eux provenant de personnes saines et le reste, de malades du cancer de la prostate à des stades plus moins avancés.

Une fiabilité quasi-parfaite ?

Il en est ressorti que ces chiennes ont détecté 100% et 99% des échantillons positifs, des pourcentages demeurant très élevés dans le repérage des échantillons négatifs (respectivement 98 et 96%). Pour le docteur Luigi Taverna, chef du service d’urologie de l’Humanitas Research Hôpital, “ce type de diagnostic pourrait permettre de réduire le nombre de biopsies inutiles pour mieux se consacrer aux patients à risque”. Un apparent optimisme s’expliquant, selon le médecin, par un système “reproductible, peu coûteux et non invasif”. En rappelant que précédemment, des recherches avaient permis de révéler la capacité des chiens à détecter les cancers du poumon et de la thyroïde.

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