Caen : lors d’une partie de pêche à l’aimant, il remonte une grenade
En début de mois à Caen, dans le Calvados, un pêcheur à l'aimant a remonté une grenade. Une équipe de déminage est intervenue en urgence, et les services de préfecture d'avoir rappelé que la pratique de la pêche à l'aimant est "interdite".
En début de mois à Caen, dans le Calvados, un pêcheur a sorti de l’eau une grenade. Un engin qu’il avait remonté à l’aide d’un aimant. Cités par Liberté Caen, les services de la préfecture rappellent que “cette pratique est interdite”. Des objets métalliques ou des bouts de ferraille, nous dit-on, ne constituent pas un danger pour le pêcheur, à la différence de munitions. Cette dernières sont ainsi susceptibles d’exploser, “même vieilles de 76 ans”.
À Caen, la grenade repêchée datait de la Seconde Guerre mondiale
Dans les cas de cette grenade remontée à la surface, une équipe de déminage est intervenue en urgence, comme à chaque situation de ce genre. La grenade datait de la Seconde Guerre mondiale. La particulier l’ayant pêchée ne semble pas avoir été physiquement blessé de quelque façon par l’arme.
Sans autorisation, la pêche à l’aimant passible d’une amende de 1 500 euros
La préfecture souligne que “de plus en plus de pêcheurs à l’aimant arpentent les cours d’eau du Calvados”. Sauf si le préfet en a donné l’autorisation, la pêche à l’aimant est passible d’une contravention pouvant monter jusqu’à 1 500 euros. En effet, les objets se trouvant dans les cours d’eau, lacs, rivières, canaux et fleuves sont officiellement la propriété de l’État.