Bornes de recharge voiture électrique: la hausse des tarifs de Bélib’ passe mal
A ce rythme là, rouler en voiture électrique pourrait devenir beaucoup moins intéressant d'un point de vue financier. En effet, l’opérateur du réseau de bornes publiques de Paris Bélib’ augmente ses tarifs.
Filiale de TotalEnergies, l’opérateur du réseau de bornes publiques de Paris Belib’vient de revoir ses tarifs à la hausse avec des augmentations de 27 %… à 100 %, selon les calculs du Parisien.
Des augmentations de 27 %… à 100 % !
Ainsi, les 17 000 abonnés Belib’ comme les clients de passage vont devoir mettre la main à la poche, la hausse des tarifs étant relativement importante. Notez que la Ville de Paris a attribué la concession de gestion des bornes publiques jusqu’en 2031 à… Belib’. Sur les réseaux sociaux, les internautes montrent leur mécontentement comme Régis Pérez qui écrit : “À tel point que recharger une voiture électrique comme une Tesla coûte plus cher que de faire un plein d’essence ou de diesel” ou Ji soo lim : “Autant une honte que cette hausse de leur tarif. C’est devenu très cher de recharger. Je déconseille maintenant d’acheter une voiture électrique sur Paris“.
Plus cher que de faire un plein d’essence ou de diesel
Retenons que le prix payé pour parcourir 100 kilomètres avec un véhicule électrique (via le réseau Belib’), peut apparaître un peu supérieur à celui d’une voiture thermique de gabarit moyen.
Ces hausses de tarifs autour des véhicules électriques risquent de freiner leur développement. Cela aura certainement des conséquences négatives sur les intentions d’achat de véhicules électriques d’autant que ces dernières coûtent en moyenne 40% plus cher qu’une voiture thermique.
Un frein évident au développement de l’électrique
Le directeur exécutif adjoint des programmes de l’Ademe, David Marchal, ajoute : “Recharger sa voiture électrique pour rouler 300 km coûte 10€ à domicile mais 40€ avec une borne de recharge rapide. En thermique, c’est 30€. À domicile il y aura une augmentation, mais les prix vont rester attractifs“, analyse le responsable de l’Ademe.