Une bombe 260 fois plus puissante que celle d’Hiroshima a failli détruire New York
Un document déclassifié vient de révéler que New York a failli être totalement détruite à cause d’une bombe.
Un document secret a été publié pour la première fois par le Guardian ce vendredi. C’est l’US Air Force qui est à l’origine de l’information concernant une bombe. Cette dernière avait une puissance 260 fois supérieure à celle d’Hiroshima, les dégâts auraient donc été considérables puisque la Caroline du Nord aurait été rayée de la carte et New York détruite. Éric Schlosser, un journaliste d’investigation a pu se procurer ce document déclassifié, il est la preuve que les États-Unis ont frôlé le désastre. La catastrophe aurait pu survenir en janvier 1961.
Des mesures de sécurité insuffisantes
À cette époque, un bombardier B-52 se trouve au-dessus de la Caroline du Nord et il se disloque en vol. A cause de cet accident, deux bombes Mark 39 à hydrogène s’échappent de la carlingue. L’une des deux bombes a eu un comportement à risque puisque la mise à feu s’est déclenchée. Malgré les mécanismes de sécurité, la bombe a ouvert son parachute et la catastrophe a pu être évitée d’extrême justesse grâce à un interrupteur à faible voltage. Il faut noter que chacune des bombes transportait l’équivalent de 4 millions de tonnes de TNT explosive. Des millions de vies auraient été en danger et la bombe aurait placé Washington, Philadelphie, Baltimore et New York dans des conditions catastrophiques.
Le gouvernement niait les faits
Après cet accident, plusieurs rumeurs évoquaient une telle explosion. Toutefois, le gouvernement américain avait nié les faits et précisait que les habitants n’étaient pas en danger. Les spéculations estimaient que les mesures de sécurité avaient été insuffisantes, mais le gouvernement n’a jamais approuvé cette information. Les bombes sont tombées trois jours après le discours de John F Kennedy et huit ans après la situation est toujours étudiée. Un ingénieur aux laboratoires chargé de la sécurité de l’arsenal nucléaire, Parker Jones a révélé que les mesures de sécurité n’étaient pas à la hauteur, car les mécanismes de la bombe MK 39 Mod 2 n’étaient pas appropriés.