Bolivie : la médaille présidentielle volée, son gardien visitait des maisons closes
En début de semaine, la médaille et l'écharpe présidentielles boliviennes qui devaient être présentées lors d'un prochain discours d'Evo Morales ont été volées alors que leur gardien visitait des maisons closes. Les objets ont depuis été retrouvés.
C’est un rapport de la police rendu public mercredi qui dévoile l’affaire. Celle du vol de la médaille et de l’écharpe présidentielles de Bolivie en début de semaine. Le lieutenant Roberto Juan de Dios Ortiz Blanco, en charge de la sécurité des insignes présidentiels, devait présenter ces objets à Cochabamba, ville où le président Evo Morales était attendu pour prononcer un discours le lendemain à l’occasion d’un défilé militaire. L’origine de la médaille remonte à la fondation de la République en 1825.
Mais le vol du chef de l’État bolivien prévu pour mardi soir ayant observé un certain reard, le gardien aurait décidé de passer le temps en allant visiter des maisons closes, rapporte 20 Minutes. C’est le lieutenant lui-même qui a alerté les forces de l’ordre lorsqu’il a découvert que la médaille et l’écharpe présidentielles avaient été volées en son absence.
Le vol du président retardé, le gardien de la médaille en profite pour visiter des maisons closes
« Je suis entré dans plusieurs de ces endroits [maisons closes], différents endroits, puis je suis retourné là où j’avais garé mon véhicule. Quand je suis arrivé, mon sac, contenant les insignes nationaux, avait été volé », a ainsi déclaré le gardien.
Mercredi, le ministère de la Défense a fait savoir que « la médaille présidentielle a été volée dans des circonstances qui font toujours l’objet d’une enquête » et que « l’officier chargé de sa sécurité a été arrêté ».
La médaille et l’écharpe abandonnées dans une église
On a depuis appris, via Libération, que la médaille d’or et d’émeraudes et l’écharpe ont été retrouvées abandonnées dans une église du centre-ville de La Paz. C’est un appel anonyme reçu par la chaîne de télévision Untel qui a permis cette issue. D’après le colonel Jhonny Aguilera, qui dirige une Force spéciale de lutte contre la criminalité, « les suspects ont déjà été identifiés et nous continuons à les rechercher ». Il s’agirait de deux citoyens péruviens.