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Belgique : Un accompagnement de fin de vie tourne à l’étouffement au coussin

International > Belgique
Par Jérôme,  publié le 7 septembre 2023 à 14h46.
International
Illustration. Une patiente dans un lit d'hôpital.

Illustration. Une patiente dans un lit d'hôpital.Sharon McCutcheon / Pixabay

Alexina avait 36 ans et souffrait d’un cancer en phase terminale. Mais la sédation palliative ne s'est pas déroulée comme elle le devait.

C’est le site de la RTBF qui relaie les faits. En mars 2022, une jeune Belge de 36 ans en phase terminale de son cancer demande à mourir, la douleur n’étant plus en mesure d’être supportée.

Alors que le médecin administre la sédation palliative, la procédure ne se déroule pas comme prévu et l’équipe médicale aurait mis fin à sa vie en appliquant un coussin.

Un accompagnement à domicile

Alexina était médicalisée à son domicile, à Oupeye et au moment des faits, elle était entourée d’un médecin et de deux infirmières.

Si l’on ne parle pas d’euthanasie, c’est que le médecin doit diminuer les souffrances de son patient, mais sans précipiter sa mort. En l’espèce, le produit administré n’était plus disponible en quantité suffisante et rien ne s’est donc déroulé comme prévu.

Un coussin pour abréger les souffrance

Pour l’avocat de la famille, Renaud Molders-Pierre, les infirmières avaient suffisamment de liens de proximité avec la patiente, la suivant depuis longtemps, pour ne pas supporter de la voir souffrir.

D’où le recours à un coussin pour abréger ses souffrances. Et l’avocat précise que le médecin s’est défendu d’avoir assisté à la scène sans intervenir, affirmant avoir quitté la pièce à plusieurs reprises.

Provoquer le débat

Et l’autopsie a révélé que le décès était bien dû à un étouffement. L’une des deux infirmières aurait indiqué à un tiers que l’opération se serait mal passée et qu’il avait fallu “mettre un coussin sur la tête de la patiente”, rapporte le site de le RTBF.

La famille s’est constituée partie civile dans l’affaire qui est en cours d’instruction. L’avocat en précise la portée :

Leur but n’est pas de réclamer des sanctions mais de provoquer un débat et que ce type d’affaire ne se reproduise plus jamais. Pourriez-vous imaginer que votre mère ou votre épouse puisse finir étouffée par un coussin dans le cadre de sa fin de vie ? Je pense que personne ne peut concevoir et imaginer cela.

Le Récap
  • Un accompagnement à domicile
  • Un coussin pour abréger les souffrance
  • Provoquer le débat
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