Belgique : une puéricultrice soupçonnée de maltraitance sur des bébés
Une jeune puéricultrice d'Anvers a été arrêtée puis remise en liberté conditionnelle après avoir été accusée de maltraitance sur des bébés, des soupçons que les images de vidéosurveillance de sa crèche semblent confirmer.
Les faits se sont produits dans la ville d’Anvers, en Belgique. Une jeune puéricultrice est soupçonnée de maltraitance sur les bébés dont elle avait la responsabilité dans sa crèche. C’est jeudi dernier que les parents d’une petite fille de 6 mois observent sur cette dernière des ecchymoses aux niveaux des jambes et de la mâchoire.
La mère de l’enfant a expliqué à la chaîne de télévision belge ATV que ces signes ne lui sont pas apparus des plus interpellants au premier abord : “J’ai remarqué cet hématome sur son visage. En tant que jeune mère, je ne savais pas trop d’où cela pouvait venir. Il y en avait sur son visage et sur sa jambe.”
Ecchymoses sur un bébé : la cruel constat des images de la crèche
La fillette est alors passée entre les mains du médecin de famille, rapporte sudinfo.be. Et le praticien de s’être rapproché de la crèche concernée afin qu’une enquête puisse être lancée, et les origines des marques du bébé ainsi déterminées. La fillette est au passage actuellement soignée à l’hôpital.
Après visionnage des images de vidéosurveillance, la maman de la petite fille n’en est pas revenue, comme probablement bon nombre de téléspectateurs devant le sujet diffusé : “Ce que les images des caméras de surveillance montrent est terrifiant. Il est incroyable qu’un tel monstre puisse garder des enfants”.
La puéricultrice arrêtée et remise en liberté conditionnelle
On y voit ainsi une puéricultrice, âgée de 22 ans, traiter de manière pour le moins brutale des bébés. La direction de la crèche a depuis porté plainte contre elle, et la jeune femme d’avoir été arrêtée par la police d’Anvers et entendue par un juge d’instruction. Aux dernières nouvelles, elle avait été remise en liberté conditionnelle, et l’on s’attend maintenant à ce qu’il lui soit vraisemblablement défendu d’exercer toute activité professionnelle au contact d’enfants.