Ban Ki-Moon optimiste sur l’entrée en vigueur du traité sur le commerce des armes
Par le biais d'un communiqué Ban Ki-Moon a salué l'entrée en vigueur du TCA, mais attend tout de même plus de pays signataires.
« C’est un nouveau chapitre » déclare Ban Ki-Moon en parlant du Traité sur le commerce des armes (TCA). Le secrétaire général de l’ONU est longuement revenu sur ce Traité qui devrait permettre une meilleure transparence du commerce mondial des armes dans le monde. Adopté en avril 2013 par l’Assemblée générale de l’ONU, ce traité a pour but de moraliser le commerce international des armes conventionnelles, un marché qui représente plus de 85 milliards de dollars par an.
« Demain, le 24 décembre 2014, le Traité sur le commerce des armes entrera en vigueur » déclarait- t’il hier dans un communiqué. “L’Organisation des Nations Unies continuera de travailler en partenariat avec les États, les organisations régionales et la société civile pour s’assurer que tous les États parties auront la capacité de se conformer pleinement aux dispositions du traité” peut-on lire.
130 pays ont signé le nouveau traité
Si Ban Ki-Moon se montre optimiste, c’est parce que 130 pays ont signé ce traité, dont 60 l’ont ratifié. Parmi les grands signataires, on peut noter la présence des Etats-Unis le plus grand marchand d’armes. En revanche, d’autres pays comme la Chine, la Russie ou le Canada n’ont pas signé le texte. Pour le secrétaire national de l’ONU, il parait indispensable que les principaux vendeurs d’armes dans le monde adhèrent à ce traité et invite de ce fait « tous ceux qui n’ont pas encore signé ce traité à le faire sans délai ».
« Ce traité peut sauver beaucoup de vies »
Pour Anna Macdonald, présidente de la Control Arms Coalition, un groupe d’ONG contre les armes, ce traité peut avoir un impact énorme dans le monde. « S’il est appliqué avec énergie, ce traité peut sauver beaucoup de vies » estime-t-elle. Selon Amnesty International, plus de 500.000 personnes meurent par balle chaque année, tandis que des millions de personnes sont blessées ou forcées à l’exil.