Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Australie : un adolescent exclu de son école pour sa coupe mulet
publié le 9 octobre 2022 à 18h00.
En Australie, un adolescent a été exclu un mois de son établissement scolaire en raison de sa coupe mulet, jugée "'inappropriée".
Popularisée dans les années 1970, la coupe mulet se caractérise par des cheveux portés longs sur la nuque mais courts au-dessus. Elle fait partie des modes passées suscitant aujourd’hui sarcasmes et moqueries. Et récemment, elle a même été à l’origine, littéralement, d’une exclusion. L’incident, rapporte Kalgoorlie Miner, s’est produit dans la ville australienne de Kalgoorlie (sud-ouest).
Un élève australien exclu un mois en raison de sa coupe mulet
Fin août, la direction du John Paul College a exclu un élève au motif que ce dernier portait un mulet avec un crâne rasé. Une coupe jugée “inappropriée” et contraire au règlement en vigueur sur les uniformes universitaires, et plus largement sur ce qui est attendu au niveau de l’apparence personnelle. L’adolescent n’allait pouvoir retourner à l’école qu’un mois plus tard, soit a priori il y a quelques jours.
La santé mentale de l’adolescent se serait détériorée
La coiffeuse personnelle du jeune garçon a indiqué avoir remarqué que la santé mentale de ce dernier s’était dégradée depuis son exclusion. Pour Alana Budd, la réponse ne résiderait pas forcément en une modification de la politique de l’établissement, mais en une équité pour chacun des élèves : “Je pense simplement que tout le monde devrait être ouvert aux valeurs et aux croyances de chaque culture et que l’école devrait se rassembler et ne pas discriminer une certaine coupe de cheveux, ou une personne qui a telle ou telle coupe de cheveux, mais juste être claire dans la façon dont un mulet doit être plutôt que d’en stigmatiser une coupe.”
La politique de l’établissement pour un “sentiment d’unité”
Auprès de nos confrères australiens, le directeur par intérim de l’établissement Keith Nicholas avait déclaré que sa politique appelait à “développer un sentiment d’unité et d’appartenance dans la communauté universitaire”.
Le Récap