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Au Nigeria, la police délivre 19 femmes enceintes d’une “usine à bébés”

International > Nigeria
Par Jérôme,  publié le 1 octobre 2019 à 18h40.

Les nouveaux-nés devaient être vendus, pour une somme équivalente à 760 euros pour les filles et plus de 1.200 euros pour les garçons.

Lundi, la police de Lagos a indiqué que dix-neuf jeunes filles enceintes âgées de 15 à 28 ans ont été libérées d’une “usine à bébés“. Le porte-parole de la police a précisé : “Nous avons été informés des activités de certains individus qui gardaient des femmes enceintes et des bébés pour les vendre après accouchement […] Certaines ont été trompées, elles pensaient venir à Lagos pour trouver un emploi et se sont retrouvées piégées”. Selon lui, quatre nouveaux-nés ont été sauvés à la suite de cette opération qui s’est déroulée le 19 septembre dernier. Quatre sites étaient visés, et deux suspects ont été interpellés alors qu’un troisième est activement recherché.

Le trafic d’êtres humains, fléau au Nigeria

D’un autre côté, il admet que certaines femmes “savaient parfaitement ce qu’elles venaient faire”, c’est-à-dire gagner de l’argent. Selon lui encore, les bébés étaient vendus 300.000 nairas (environ 760 euros) pour les filles, et 500.000 (1.265 euros) pour les garçons.
Selon l’ONU, le trafic d’êtres humains est le 3e crime le plus répandu dans le pays après la fraude et le trafic de drogue. Et ce n’est donc pas le premier cas de maternité illégale découvert.

Des clients aisés

Les femmes touchent une part de l’argent généré par ce trafic, visant à satisfaire des clients de milieux aisés et ne pouvant concevoir d’enfant. Quand le porte-parole de la police évoque des femmes s’étant volontairement rendues dans ce genre de site, cela sous-entend qu’elles échappent ainsi aux critiques liées aux grossesses hors mariage dans la société nigériane. En ce qui concerne d’autres femmes, il s’agit d’enlèvements et les trafiquants les forcent à tomber enceintes.

Le Récap
  • Le trafic d’êtres humains, fléau au Nigeria
  • Des clients aisés
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