Au cinéma cette semaine : Transformers, l’âge de l’extinction, Fastlife et L’homme qu’on aimait trop
Au cinéma cette semaine, vous retrouverez la suite de Transformers, et deux films français avec Thomas Ngijol et Catherine Deneuve.
Le quatrième volet de la franchise Transformers, démarrée en 2007, sort aujourd’hui. Intitulé Transformers, l’âge de l’extinction, et toujours réalisé par Michael Bay, ce nouveau film voit Shia La Beouf remplacé par Mark Wahlberg dans le rôle principal.
Cade Yeager (Mark Walhberg), qui élève seul sa fille dans une ferme de Texas, découvre par hasard un vieux camion, qui se révèle non seulement être un Transformer, mais le grand Optimus Prime en personne. Le texan va susciter la colère du gouvernement, dont le but est d’éliminer les Transformers.
Parallelement, un groupe de scientifiques essaye de construire leurs propres Transformers. Les Autobots et Decepticons, disparus de la Terre car chassés par les humains suite à la destruction de la ville de Chicago 4 ans plus tôt, vont ainsi réapparaitre, et s’affronter, entrainant la destruction du monde qui les entoure.
La critique de Transformers, l’âge de l’extinction
La presse évoque globalement un bon film, mais qui souffre néanmoins de sa longueur. Pour Culturebox – France Télévisions, « On ne s’ennuie pas une seconde dans un flot de bruit et de fureur : les amateurs apprécieront ». Pour TF1 News, « On sent la patte et le savoir-faire de Michael Bay. C’est impressionnant. Mais, comme pour les précédents volets, on frôle l’overdose avec un film trop long (2h45), ponctuée de scènes à la limite de l’épilepsie. Tout va tellement vite qu’on ne sait plus trop qui se bat contre qui ! »
La bande-annonce de Transformers, l’âge de l’extinction
https://www.youtube.com/watch?v=qH4OwQYiMrU&feature=youtu.be
Fastlife
Fastlife est le premier film de Thomas Ngijol, dans lequel il interprète le rôle principal : celui de Franklin, un sprinteur franco-camerounais, qui voit sa carrière stoppée en plein vol à la suite d’une élimination pour faux-départ sur une course. Le trentenaire mégalomane, qui ne vit que pour la gloire, va prendre des vacances au Cameroun, et se confronter à ses propres failles.
La critique de Fastlife
Ce premier film ne laisse pas indifférent, et la presse est partagée. Pour Culturebox, « Thomas Ngijol démontre une nouvelle fois son gros potentiel, devant et derrière la caméra. Son grand film est sans doute encore à venir… et c’est une perspective réjouissante ». En revanche, pour Première, « le principal problème réside ici dans l’incapacité du scénario à rendre attachant un personnage de pur connard antipathique jusque dans sa rédemption ».
La bande-annonce de Fastlife
L’homme qu’on aimait trop
Le nouveau film d’André Techiné, l’Homme qu’on aimait trop, revient sur l’une des affaires les plus mystérieuses du 20ème siècle. Agnès LeRoux, jeune femme de 29 ans, disparait à la Toussaint 1977. Son amant, dont elle est très amoureux, Maurice Agnelet, est soupçonné et rapidement mis hors de cause. Mais de nombreux éléments vont dans le sens de son implication dans la disparition d’Agnès.
Ce film, inspiré d’une histoire vraie, a été présenté lors du dernier Festival de Cannes, et réunit Catherine Deneuve, Guillaume Canet et Adèle Haenel.
La critique de l’Homme qu’on aimait trop
La critique évoque un bon film, mais sans éclats. Pour Voici, « Téchiné tire un beau portrait de femme perdue par amour, en utilisant le feuileton judiciaire comme toile de fond ». Pour Première, « Téchiné rate les à-côtés (le faste d’un monde en perdition) et, malgré l’énergie de Deneuve, ne parvient pas à faire exister cette femme d’affaires flouée doublée d’une mère éplorée. Mais il réussit le portrait d’une jeune femme des années 70″.