Attaque terroriste d’Arras : la France est passée en alerte « urgence attentat »

Après l'attaque hier matin dans un lycée à Arras, Matignon a fait savoir que la France allait passer en alerte "urgence attentat".

La crainte d’une importation du conflit entre Israël et le Hamas en France

Alors que l’attaque terroriste d’Arras a fait un mort (un professeur de 57 ans), qu’un agent de sécurité est toujours entre la vie et la mort et que 2 autres personnes sont blessées, la Première ministre a décidé de rehausser le niveau d’alerte sur le territoire Français en passant en alerte « urgence attentat ».

Jusqu’à 7000 soldats de la force Sentinelle déployés sur l’ensemble du sol Français

Si l’assaillant, Mohammed M, né en 2003 a été interpellé par la police, 7 autres personnes de sa famille dont son frère* sont en garde à vue. Le terroriste était fiché S. Il était arrivé en France à l’âge de 5 ans ; en 2014 l’ensemble de sa famille avait frôlé l’expulsion du territoire. La mobilisation d’associations et de partis politiques avait fait reculer le ministère de l’Intérieur, qui avait suspendu la mesure d’expulsion.

En 2014 l’ensemble de sa famille avait frôlé l’expulsion du territoire

Dans ce contexte tendu, Élisabeth Borne s’est exprimée : « Dans le contexte actuel et suite à l’attentat terroriste à Arras, j’ai décidé de rehausser la posture Vigipirate au niveau le plus élevé urgence attentat ».

J’ai décidé de rehausser la posture Vigipirate au niveau le plus élevé urgence attentat (Élisabeth Borne)

Seront déployés en France jusqu’à 7000 soldats de la force Sentinelle. Le passage en alerte « urgence attentat » permet en autre la mobilisation exceptionnelle de moyens. La crainte de l’exécutif est une importation du conflit entre Israël et le Hamas en France. Le ministre de l’Intérieur a ajouté : « Il y a certainement un lien entre ce qu’il s’est passé dans le Proche-Orient et le passage à l’acte » de l’assaillant ».

Rappelons qu’une autre tentative d’attentat a été déjouée hier à Limay (Yvelines), grâce à une intervention rapide de la Police.

* Durant l’été 2019, son frère aîné avait été interpellé dans le cadre d’un projet d’attentat déjoué aux abords de l’Élysée.

Au lieu d’accuser la DGSI de ne pas avoir empêché l’#attentat d’#Arras, on devrait demander des comptes aux associations de sans-papiers, soutenus par les communistes, qui ont empêché l’expulsion en 2014, à Rennes, de la famille de ce terroriste Mohammed Mogouchkov?
En France, on… pic.twitter.com/XMK6tUaX2G

— Matthieu Valet (@mvalet_officiel) October 14, 2023