Albi : après la mort d’un chat tué par balle, un octogénaire appelé à comparaître pour d’autres faits
À Albi, un homme de 87 ans a été placé en garde à vue après la mort par balle d'un chat. L'octogénaire, chez qui ont été retrouvées des armes illégalement détenues, nie avoir ciblé le félin.
Le 1er mai dernier à Albi (Tarn), un habitant a entendu un coup de feu qui semblait avoir été émis de l’autre côté de la clôture le séparant de son voisin de 87 ans. L’homme surpris s’est alors avancé et a vu débouler un chat, appartenant à une autre voisine. Le félin, qui apparaissait blessé par balle, s’est réfugié dans un garage.
La Dépêche du Midi, qui rapporte cette histoire, écrit que la propriétaire du chat a été alertée et l’animal emmené chez le vétérinaire. La bête, trop lourdement touchée, n’a pas survécu. Une plainte a ensuite été déposée au commissariat de la commune.
Suspecté d’avoir tué un chat, un octogénaire affirmé avoir visé une pie
L’homme de 87 ans suspecté d’avoir tiré sur le chat a été appréhendé par les autorités et placé en garde à vue en tout début de semaine. Si le voisinage semble convaincu que c’est lui qui a tué le félin, l’octogénaire a délivré une autre version. Selon lui, avec la carabine qu’il a reconnu avoir dégainée le 1er mai, il ne ciblait ainsi pas le chat mais une pie.
Des armes illégalement détenues
Le perquisition ayant été conduite au domicile de l’octogénaire a révélé la présence d’armes de catégories B et C dont l’homme ne possédait pas les autorisations requises. Dans cet arsenal, depuis saisi et qui devrait être détruit, se trouvait une carabine munie d’un silencieux.
Relâché au terme de sa garde à vue, cet Albigeois est désormais appelé à comparaître le 9 septembre prochain au tribunal sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il ne sera pas jugé pour la mort du chat, sa responsabilité ne pouvant par ailleurs pas être établie, mais pour les armes qu’il détenait illégalement.