Actualités du jour : Shutdown pas d’accord, récupération politique des Gilets jaunes, passeports de Benalla : l’Élysée réagit
Chaque soir à 19H00, 24matins vous offre les immanquables de l'actualité. Voici un résumé des temps forts de ce vendredi 28 décembre.
Les négociations entre démocrates et républicains ont échoué jeudi à mettre fin au “shutdown” aux Etats-Unis. La paralysie partielle des administrations fédérales, qui a mis des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage forcé, va donc se prolonger, au moins jusqu’à la semaine prochaine. Au coeur du blocage depuis six jours : le mur voulu par Donald Trump à la frontière avec le Mexique pour lutter contre l’immigration clandestine. Lire la totalité de notre article.
Pérenniser le mouvement au risque de le dénaturer ? À cinq mois des élections européennes, certains “gilets jaunes” envisagent une liste autonome. D’autres refusent l’idée. Mais la plupart rejettent toute “récupération” de partis politiques qui multiplient les appels du pied. Dernière initiative en date: celle de l’ancien bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, président des Patriotes, qui a annoncé jeudi vouloir conduire une “liste hybride, mi-Patriotes mi-gilets jaunes” aux élections européennes, et a déposé la marque “Les gilets jaunes”.
Smic, prix du gaz, prélèvement à la source, interdiction des pesticides…Voici ce qui change au 1er janvier prochain.
Côté salaire, le Smic passera de 9,88 à 10,03 euros brut (+1,5%), et le Smic mensuel de 1 498 à 1 521 euros sur la base de 35 heures hebdomadaires. En net, la hausse sera de 16 euros à 1 204 euros. Les heures supplémentaires seront exonérées de cotisations salariales et d’impôt sur le revenu jusqu’à 5 000 euros nets par an. Tous les salariés, y compris les fonctionnaires, pourront en bénéficier. La CSG baissera pour 5 millions de retraités et la prime d’activité augmentera de 90 euros. Découvrez les autres points clés avec notre lien ci-dessus.
L’Elysée “ne dispose d’aucune information” des services de l’Etat sur l’utilisation par Alexandre Benalla de passeports diplomatiques obtenus pour ses fonctions à la présidence, et avait demandé au Quai d’Orsay d’en obtenir la restitution dès son licenciement, a annoncé vendredi l’Elysée. L’opposition exige des explications de l’Elysée, voire d’Emmanuel Macron, ainsi que des actions judiciaires à l’encontre de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, soupçonné d’avoir conservé et utilisé un passeport diplomatique lors de récents voyages en Afrique.”Des informations de presse font état de l’utilisation indue de passeports diplomatiques par un ancien collaborateur de la Présidence de la République, M. Alexandre Benalla”, indique l’Elysée dans un communiqué.
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