Des membres du gang des braqueurs de maillots de bain de luxe arrêtés
Il y a quelques jours, une boutique de maillots de bain de luxe était dévalisée sur les Champs-Elysées. 6 frères, suspectés d'être les auteurs des faits, viennent d'être appréhendés ce matin à Paris mais nient les faits.
Les faits remontent au 9 juillet dernier. Ce lundi matin, les services de police sont prévenus d’un braquage en cours sur les Champs-Elysées. Il s’agit d’une enseigne de maillots de bain de luxe, Villebrequin.
En tout et pour tout, les malfaiteurs sont partis du magasin avec des pièces de vêtements d’une valeur estimée entre 80.000 et 100.000 euros. Mercredi, une source judiciaire nous apprend que 6 frères suspectés d’être les auteurs des faits ont été interpellés, dont 3 ont été écroués.
Une course-poursuite après le braquage
Mais revenons au lundi 9 juillet. Quand les policiers arrivent sur les lieux, quatre des braqueurs leur font face. S’ensuivent 3 coups de feu, tirés par un policier car l’un des malfaiteurs pointait son arme. C’est alors qu’une course-poursuite commence en plein coeur de la capitale, puis sur l’A4 et l’A86, jusqu’à une zone pavillonnaire située à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).
Un rodéo qui aurait pu mal tourner puisque l’un des braqueurs pointait régulièrement son arme sur les forces de l’ordre, et que des objets, dont des extincteurs, étaient jetés sur la chaussée pour gêner leur progression.
Les suspects nient les faits
Réfugiés dans une maison puis arrêtés, les 6 frères âgés de 18 à 22 ans issus de deux mères différentes sont placés en garde à vue. Ils nient alors tout en bloc, malgré l’épisode de la course-poursuite et la saisie de plusieurs milliers d’euros en espèces. Les frères ou demi-frères ont été mis en examen samedi pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, et trois ont d’ores et déjà été écroués.
Toujours d’après la source judiciaire, c’est une partie du mode opératoire de la fuite (le jet d’extincteurs mentionné plus haut) qui dirige les enquêteurs vers les l’établissement d’une responsabilité des malfaiteurs dans d’autres attaques de vêtements de luxe.