30 heures de retard pour l’avion d’Etihad suite à un décès à bord

Faits Divers
Par Sebastien Veyrier,  publié le 5 janvier 2015 à 11h00.

Le vol EY 23 de la compagnie Etihad est arrivé avec 30 heures de retard sur son point de chute à l’aéroport de Düsseldorf.

Les passagers de l’avion de la compagnie aérienne des Émirats Etihad qui faisait le voyage Abu Dhabi — Düsseldorf ont dû se croire frappé par le mauvais œil. Leur vol s’est en effet posé sur le tarmac de l’aéroport allemand avec 30 heures de retard à la suite d’une série d’événements malheureux qui a contraint l’avion à une escale supplémentaire à Vienne. Les passagers avaient l’air très éprouvés par la longueur de ce vol, et également par le décès d’un homme de 73 ans lors du vol.

La brume retarde l’avion au départ d’Abu Dhabi

Le vol EY 23 partait déjà plutôt mal puisque ce dernier a dans un premier temps été cloué plus de 13 heures sur le sol d’Abu Dhabi à cause de la brume très épaisse qui planait au-dessus du golfe Persique. L’aéroport décide alors de ne prendre aucun risque et de fermer les pistes, ce sont donc une vingtaine d’avions qui sont restés bloqués.

Avec plus de 13 heures de retard sur l’horaire prévue, le vol EY 23 prenait finalement son envol, mais ce n’était pas la fin du périple car en plein vol, un homme de 73 ans, peut être éprouvé par les événements d’avant décollage, est soudainement pris d’un violent malaise.

Arrivée à Düsseldorf avec 30 heures de retard

L’avion est alors immédiatement détourné sur Vienne pour prendre en charge la victime. Malheureusement, les équipes médicales qui montent à bord dans la capitale autrichienne ne peuvent que constater le décès de l’homme. L’avion ne repartira pas tout de suite et les passagers passeront la nuit dans un hôtel de Vienne pour éviter un dépassement des horaires de vols pour le personnel navigant.

30 h après l’heure prévue, l’avion se pose finalement à Düsseldorf, la compagnie aérienne précise « Pour un vol, c’est un degré sans précédent de perturbation » en s’excusant auprès des passagers. Reste maintenant à connaître le degré de responsabilités de la compagnie dans le malaise de l’homme, certains passagers du vol s’étonnant par ailleurs que la compagnie n’ait pas placé en classe business les personnes les plus faibles lors du premier report de 13 heures.