Yvelines : il obtient son bac après avoir été recalé pour un oubli de correction
Un lycéen des Yvelines a finalement été reçu à l'épreuve du baccalauréat après avoir été recalé pour cause d'oubli de correction par une enseignante. Sa mère a cependant déposé une main courante pour les conséquences prévisibles de l'erreur commise.
Les faits remontent au 5 juillet dernier. Date à laquelle les résultats du baccalauréat édition 2016 ont été délivrés et ainsi causé joies, peines, frustrations voire pleurs parmi les candidats et leurs proches. De manière on ne peut plus logique, un élève du lycée Jean-Moulin du Chesnay (Yvelines) vient consulter la liste des reçus pour vérifier si son nom s’y trouve.
Celui qui venait de passer son bac professionnel s’est étonné de ne pas faire partie des admis. Une surprise car pour le lycéen, qui s’est exprimé auprès de nos confrères du Parisien, l’obtention de son diplôme était quasiment acquise : “Vu mes notes dans l’année, pour moi, j’avais le bac”.
Bac 2016 : un lycéen anormalement pas noté en arts appliqués
Sa mère, mise au courant des faits, va alors se rendre au lycée en question : “J’ai demandé son relevé de notes. Il n’y avait aucune note en arts appliqués, ce qui était éliminatoire pour le bac”. Et le lycéen d’avoir assuré qu’il avait bien remis son dossier rapportant son parcours de l’année.
La mère du jeune homme n’arrivera cependant pas à s’expliquer cette absence de notes : “Bien qu’incomplet, il aurait dû être noté”. Le lendemain, la proviseure du lycéen contacte l’enseignante d’art appliqués, qui reconnaîtra “n’avoir pas corrigé le dossier”.
Une main courante déposée par sa mère
La professeur est alors appelée par la proviseure à venir corriger son oubli, qui sera au passage communiqué au service interacadémique des examens et concours (Siec) d’ Arcueil (Val-de-Marne). Et si, quelques jours plus tard, le lycéen a finalement reçu son diplôme avec mention “assez bien”, sa mère a déposé une main courante au commissariat de Versailles, estimant ainsi que l’absence du nom de son fils sur la liste des admis peut lui porter préjudice au niveau professionnel.
“C’est très grave, on parle quand même de la vie d’un enfant. Le nom de mon fils ne sera pas sur Internet, parmi ceux des admis. Si un employeur veut vérifier, il n’aura pas l’information.”