Une secte cannibale arrêtée, 7 personnes sont mortes
Ce n’est pas un acte isolé d’une personne qui a perdu le sens de la raison. Cette fois c’est une secte de cannibales qui a été stoppée. Les membres sont soupçonnés d’avoir tué plusieurs personnes et avoir fait des soupes assez bizarres.
Le quotidien anglophone The National explique que la police de Papouasie-Nouvelle-Guinée a arrêté 29 personnes (21 hommes et 8 femmes). Cette secte composée de plusieurs milliers de membres est réputée pour combattre des sorciers. Les individus sont soupçonnés d’avoir tué sept personnes. Ils auraient ensuite réalisé une soupe avec le pénis et mangé le cerveau. Il faut savoir que ce type de croyance est répandu en Papouasie. Les habitants ont l’habitude de demander l’avis d’un sorcier baptisé Sangumas pour connaitre les raisons d’une mort, d’une maladie…
C’est également un business puisque les sorciers demandent pour chacun des entretiens 1 000 kinas ce qui représente 387 euros. D’autres ne veulent pas d’argent, mais des relations sexuelles avec par exemple une des femmes composant la famille de la personne qui consulte. Cette pratique aurait déclenché la colère des membres. L’un d’entre eux expliquait « c’est contraire à notre éthique traditionnelle et à notre morale qu’un sorcier couche avec l’épouse ou la jeune fille d’un homme ». Ce reproche a donc engendré une vague de tueries, l’objectif étant de « former un groupe pour attraper ces sorciers ».
Depuis avril dernier, sept personnes auraient donc été tuées grâce à des couteaux dotés de pouvoirs surnaturels comme l’explique Lefigaro. Ils ont ensuite « mangé leur cerveau cru et apporté des parties de leurs corps, tels que le foie, le cœur et le pénis et autres au Hausman pour que les chefs créent à partir de cela des pouvoirs ». Il faut savoir que le Hausman représente la maison où les hommes du village habitent. Un expert de ce genre de culte a expliqué que ces actes n’avaient rien d’habituel, « c’est complètement fou et le cannibalisme va bien au-delà de la culture traditionnelle ».