Un chauffeur de bus simule son agression pour obtenir un arrêt de travail
Hier, un jeune chauffeur de bus a été placé en garde à vue après la mise en scène de son agression, afin d'obtenir des jours d'arrêt.
Jeudi, un chauffeur de bus du Val d’Oise a été placé en garde à vue après avoir mis en scène son agression quelques jours plus tôt. Agé de 23 ans, le jeune homme a agi avec la complicité d’un collègue, et souhaitait obtenir un arrêt de travail, comme l’indique BFMTV.
L’agression fictive s’est produite samedi dernier, sur la commune de Goussainville, dans le Val d’Oise. Le jeune chauffeur avait indiqué avoir été agressé par un homme masqué, qui s’en était pris à sa caisse. Les faits avaient été filmés par la vidéosurveillance du véhicule.
Une agression mise en scène
Alors qu’il était parti à l’hôpital faire soigner ses blessures au visage, les collègues du chauffeur avaient immédiatement exercé leur droit de retrait, réclamant des moyens supplémentaires de protection. Mais les premières constatations des enquêteurs ont révélé, comme l’indique le site d’informations, que “plusieurs éléments n’étaient pas crédibles” dans le témoignage du jeune homme.
Interrogé depuis jeudi par la police, le jeune conducteur a finalement reconnu les faits. L’agression était une mise en scène, réalisée avec la complicité de l’un de ses collègues. Ce dernier, également placé en garde à vue, a de son côté nié avoir participé à cette fausse agression.
La police découvre la supercherie
Déféré ce matin, l’employé de la régie de transports en commun doit être jugé en comparution immédiate devant le tribunal de Pontoise pour “dénonciation de délit imaginaire” et “tentative d’escroquerie”. Il encourt une peine de cinq ans de prison ferme.
En début d’année, ce sont deux employées de la SNCF qui avaient été interpellées pour avoir mis en scène leur agression à la gare de Soisy-sous-Montmorency, à quelques kilomètres de Goussainville, cette fois-ci pour pouvoir partir en congés. Les deux femmes avaient payé deux adolescents pour les rouer de coups, mais la supercherie avait été découverte. Licenciées de la SNCF, elles ont été condamnées à deux et six mois de prison avec sursis en octobre.
- Personnel de sécurité des Jeux olympiques et paralympiques : 250 personnes écartées dont six fichés S
- Harcèlement de rue : la Française des jeux s’associe à l’application ‘Umay’ pour ouvrir ses points de ventes aux femmes
- Fraude et escroquerie : Enedis demande la plus grande vigilance et met un numéro de téléphone en cas de suspicion