Un TGV Paris-Perpignan arrive à destination avec plus de 6 heures de retard
Les passagers d'un TGV Paris-Perpignan s'attendaient à arriver à destination au terme de cinq heures de trajet, ils n'y parviendront qu'après plus de 11 heures de voyage émaillées d'incidents. Une successions de problèmes aurait ainsi fait prendre au train son retard.
Des retards de ce genre apparaissent exceptionnels, bien que les voyageurs concernés par ces rares enchaînement d’incidents peuvent alors légitimement se sentir profondément lésés. Jeudi 9 juillet à 14h07, le TGV Paris-Perpignan part de la gare de Lyon avec des passagers (et un conducteur de train) espérant arriver en gare de Perpignan cinq heures plus tard.
Sauf que le voyage durera bien plus longtemps que prévu, comme nous l’indiquent ces images amateurs récupérées par France 2. En début d’après-midi, le train doit ainsi se soumettre à un premier arrêt. La raison : un incendie “sans gravité [s’étant] déclaré à proximité de la voie ferrée entre Avignon et Valence”. Lequel demandera aux passagers du train Paris-Perpignan de faire preuve de patience des heures durant.
TGV Paris-Perpignan : des incendies et des voyageurs excédés
Le TGV ne reprendra en effet sa route qu’aux alentours de 17h00, avant qu’une surtension ne l’oblige à interrompre de nouveau sa course quelques minutes seulement après avoir redémarré. Cette surtension n’est pas survenue par hasard puisque la chaleur de l’incendie a conduit à l’endommagement de plusieurs éléments.
Demi-tour à Avignon, arrivée dans la nuit
Et alors que ses passagers pouvaient estimer avoir eu leur lot complet de mésaventures pour la journée, le TGV a ensuite dû composer avec un second incendie. Survenu au niveau de Tarascon et de plus grande intensité que le précédent, il contraindra le train à faire demi-tour vers Avignon. C’est d’ailleurs à cette nouvelle halte que les voyageurs ont pu avoir droit à des plateaux repas. Le redémarrage interviendra à 23h40, direction Montpellier, avant que le TGV ne gagne finalement Perpignan dans le courant de la nuit. Après minimum 6 heures de retard et un voyage ayant duré plus ou moins 13 heures au total. À noter que des bus affrétés par la SNCF se tenaient prêts à accueillir les voyageurs souhaitant se rendre à Barcelone.