Russie : inauguration d’un buste de Vladimir Poutine en empereur romain
Un buste représentant Vladimir Poutine en empereur romain a été inauguré samedi non loin de Saint-Pétersbourg, en Russie.
Pour l’association Ibris, composée de cosaques de Saint-Pétersbourg (Russie), il s’agissait ici de témoigner de la reconnaissance auprès de la Russie pour son annexion de la Crimée. Une reconnaissance manifestée par l’érection d’un buste représentant Vladimir Poutine en empereur romain.
Andreï Poliakov, dirigeant de l’association dont les propos nous sont rapportés par RTS.ch, indique que le volonté d’Ibris était d’“immortaliser Vladimir Poutine en tant que vainqueur et homme d’État ayant rendu la Crimée à la Russie”. Pourquoi l’empereur romain ? Pour M. Poliakov, “l’image d’un empereur romain est celle de la sagesse”, une image rattachée donc au “rôle historique de Vladimir Poutine qui a réussi à réunir la Russie et la Crimée”.
Vladimir Poutine : un buste en remerciement de l’annexion de la Crimée
C’est le sculpteur Pavel Grechnikov qui a réalisé cette œuvre, d’une hauteur avoisinant les 50 centimètres et fabriquée avec une “matière synthétique pas très chère” imitant le bronze. L’inauguration du buste a eu lieu samedi dans la localité de Kassimovo (nord de Saint-Pétersbourg), sur un terrain détenu par Ibris et en présence d’une dizaines de personnes vêtues de l’uniforme traditionnel des cosaques.
L’hommage des cosaques au président russe
D’après Andreï Poliakov, “près de 700 cosaques d’origine” résideraient à Saint-Pétersbourg et ses alentours. Il est rappelé qu’à la base, les cosaques étaient des cavaliers d’élite au service de l’armée tsariste, avant de se découper, durant plusieurs siècles, en communautés ayant élu domicile dans des régions de l’ex-empire russe. Soulignons pour finir que si l’association Ibris s’est réjouie de l’annexion de la Crimée par la Russie intervenue en mars 2014, cette opération est loin d’avoir été saluée par le monde occidental. Ce dernier prononcera d’ailleurs plusieurs sanctions économiques à l’égard de la Russie, à qui il a également été reproché un soutien aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine.