Plus de 2.000 morts dans la bousculade de la Mecque
La bousculade survenue le 24 dernier à La Mecque a conduit à la mort de plus de 2.000 personnes, alors que le premier et seul bilan officiel communiqué deux jours après le drame faisait état de 769 décès.
Les chiffres officiels émis le 26 septembre dernier, soient deux jours après la mortelle bousculade de la Mecque (Arabie saoudite), faisaient état de 769 morts dans ce drame survenu dans le cadre du hadj annuel. Et si l’on pouvait s’attendre à ce que les bilans à venir gonflent le nombre de disparus, aucun autre décompte reconnu n’aura finalement été établi, ou du moins communiqué de manière publique.
Mais en effectuant une difficile addition des chiffres transmis par les différents pays concernés par la catastrophe, on arrive à un chiffre supérieur à 2.000 morts. Soit un total plus que doublé par rapport au premier et seul bilan officiel prononcé. Et nos confrères de RTL.fr de souligner que si ce nouveau résultat était confirmé, il traduirait alors ici la tragédie la meurtrière jamais vécue lors d’un pèlerinage à la Mecque.
Bousculade de la Mecque : plus de 2.000 morts, une majorité d’Iraniens
Les nations ayant vu le plus grand nombre de leurs ressortissants périr lors de ce drame sont l’Iran (464 morts), le Nigeria (199), le Mali (198), l’Égypte (182) et le Bangladesh (137). À noter de même qu’un certain nombre de pèlerins sont toujours portés disparus conséquemment à cette bousculade. Avant cette dernière, le drame le plus important jamais observé lors d’un pèlerinage à la Mecque remontait au 2 juillet 1990, avec la mort de 1.426 pèlerins lors d’une bousculade dans le tunnel de Mina.
Hadj : un mois de septembre noir pour les pèlerins
Cette catastrophe du 24 septembre 2015 était intervenue treize jours après l’effondrement d’une grue à la Grande mosquée de la Mecque, lequel aura fait plus de 100 victimes. Suite à ce lourd incident, le roi d’Arabie saoudite Salmane ben Abdelaziz Al Saoud avait demandé l’ouverture d’une enquête, qui aura notamment conduit le souverain à requérir des sanctions à l’encontre de la Saudi Binladin Group (SBG), une entreprise de bâtiment détenue par la famille ben Laden.