Permanences saccagées du PS : Cambadélis et Le Roux en ont assez
Dans une missive commune, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis et le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Bruno Le Roux appellent à la fin des violences commises au sein des permanences du PS.
Pour un certain nombre de Français, le passage en force de la loi Travail de Myriam El-Khomri est la goutte d’eau ayant fait déborder le vase. De cette énième mobilisation ont cependant découlé de nouveaux actes de violence, en témoignent les permanences saccagées du PS (Parti socialiste) dans plusieurs villes de France.
Sur le réseau social Twitter, ces incidents ont d’ailleurs conduit Le Havre à apparaître en tendance du moment. Et dans une missive datée du 12 mai, c’est un appel au calme qui a conjointement été lancé par le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis et le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux.
Loi Travail : Cambadélis et Le Roux condamnent les violences
“Nous condamnons fermement les actes de vandalisme perpétrés contre des permanences d’élus et des locaux de partis politiques. Plus d’une vingtaine de permanence ont été prises pour cible à Lyon, Toulouse, Dijon, Caen, Narbonne, Montpelier (sic), dans le Calvados ou encore dans le Morbihan.”
Et d’ajouter qu’ont également été observés “des actes d’intimidation et des menaces physiques […] à l’encontre de collaborateurs de députés.” Pour messieurs Cambadélis et Le Roux, ces violences apparaissent “inadmissibles, injustifiées et injustifiables dans notre démocratie”.
Un appel “à faire cesser immédiatement ces actes inqualifiables”
Les députés de Paris et Seine-Saint-Denis appellent par conséquent “à faire cesser immédiatement ces actes inqualifiables, quels qu’en soient les responsables et les motivations”. Jean-Christophe Cambadélis et Bruno Le Roux concluent leur lettre ouverte en témoignant leur “solidarité” et leur “soutien” aux “victimes de ces actes de vandalisme”, en signifiant enfin leur volonté “que des poursuites soient systématiques engagées à l’encontre des auteurs de ces violences”.
Précisons par ailleurs que le premier secrétaire du PS vient de saisir la Haute Autorité éthique du parti après que les députés socialistes ont tenté de déposer une motion de censure à l’encontre du gouvernement.