Meurtre d’Anaïs : la justice rouvre l’enquête 24 ans après
En 1991, Anaïs Marcelli, une petite fille de 10 ans avait été retrouvée morte dans les Vosges. La justice a décidé de rouvrir l’enquête 24 ans plus tard.
24 ans après la découverte du corps de la petite Anaïs dans les Vosges, la justice rouvre l’enquête suite à une demande de l’avocat du père de la victime, Me Thierry Moser. L’avocat mulhousien affirme posséder de nouveaux éléments qui pourraient aider à identifier le responsable de ce meurtre.
Un meurtre commis il y a 24 ans
Le 14 janvier 1991, Anaïs Marcelli, 10 ans disparaît à Mulhouse sur le chemin qui séparait son école de son domicile. D’importants dispositifs sont alors déployés pour tenter de retrouver la petite fille comme notamment des battues en forêt mais également l’intervention d’un sourcier et d’un medium. Malgré tout cela, la petite Anaïs n’a été retrouvée que trois mois plus tard, sous un tas de pierre au Col de Bussang à la frontière entre les Vosges et le Haut-Rhin.
L’auteur des faits n’a jamais été identifié même si plusieurs pistes semblaient plausibles. Plusieurs noms de criminels ont fait surface durant la procédure tels que Francis Heaulme, Michel Fourniret, Marc Dutroux, Christian Van Geloven ou encore Jean-Pierre Treiber mais rien ne permettait d’affirmer qu’un de ces hommes était le coupable. Les soupçons se sont également portés sur un chauffeur néerlandais qui purgeait une peine de 20 ans d’emprisonnement suite aux meurtres de trois enfants aux Pays-Bas et en Allemagne.
Des éléments nouveaux qui permettraient d’élucider ce crime
Dominique Alzéari, procureur de la Republique de Mulhouse, a décidé de rouvrir une information judiciaire suite à la demande de Me Thierry Moser, l’avocat du père de la victime. Celui-ci a indiqué : “J’ai des éléments nouveaux d’ordre factuel que je ne peux dévoiler pour ne pas gêner le déroulement des investigations” avant d’ajouter : “La science génétique a fait de très gros progrès. Ces progrès pouvant constituer l’élément nouveau requis par la loi pour autoriser la réouverture“.