Mastodon, le réseau social qui veut faire de l’ombre à Twitter
Exit le tweet, bonjour le "pouet" pour les internautes ? Ces dernières semaines, cette nouvelle plateforme comparable à Twitter fait de plus en plus d'adeptes.
Plus “fun”, plus simple que Twitter d’après les membres qui l’ont rejoint, la grosse patte du mammouth pourrait-elle finir par écraser l’oiseau bleu ? Toujours est-il que Mastodon attire de plus en plus de monde, et bien souvent des anciens membres déçus par Twitter.
Twitter vs. Mastodon : les différences
La nouvelle plateforme de micro-blogging est déjà victime de son succès, le nombre d’utilisateurs ayant dû pour le moment être limité en raison d’un trop grand nombre de connexions. Mais qu’est-ce qui fait courir les internautes vers celui qui ressemble en de nombreux aspects à son glorieux aîné ? Tout d’abord, un nombre de caractères possible pour un post de 500, contre 140 pour Twitter.
Le tweet devient un pouet, et la lecture du fil de posts ressemble beaucoup à celle proposée par l’outil Tweetdeck. Pas de pub, pas de message sponsorisé non plus. Voilà pour l’expérience utilisateur.
Curiosité ou succès à long terme ?
Mais l’essentiel semble être ailleurs, comme l’explique son fondateur Eugen Rochko : “L’une des différences fondamentales de Mastodon, c’est la fédération. Pour placer ce terme dans un contexte technique, un exemple : l’e-mail, c’est de la fédération. (…) Vous pouvez envoyer un e-mail depuis Gmail ou Outlook vers la boîte de réception de votre destinataire. La fédération de Mastodon est similaire : des utilisateurs de sites différents (appelons-les ‘instances’) se connectent entre ces sites en suivant d’autres utilisateurs et s’envoient des messages via n’importe quel réseau social”.
Open source, son code est disponible et ouvert à tous, et à toute modification. Et aux dires des premiers utilisateurs, plus “sympa” que l’oiseau bleu, dont ils trouvent le vol un peu trop porté par le marketing. Mais d’autres réseaux sociaux ont par le passé suscité une belle curiosité avant de disparaître. Désormais, il apartient au mammouth de faire en sorte de ne pas finir comme son aîné animal.