Maroc : un déséquilibré tente de rentrer dans le cockpit d’un avion en vol
Un homme de 26 ans "présentant des signes de troubles mentaux" a récemment tenté de s'introduire dans le cockpit d'un avion qui assurait la liaison entre Paris et Casablanca. L'individu a finalement été maîtrisé et admis dans un hôpital psychiatrique.
Ce vol aurait pu mal tourner si l’individu n’avait pas été maîtrisé à temps. Il apparaît ainsi que mercredi, alors qu’un avion était parti de Paris, en France, à destination de Casablanca, au Maroc, un passager a tenté de s’introduire dans la cabine de pilotage de l’appareil.
L’agence de presse MAP (Maghreb Arabe Press) a communiqué le même jour sur les circonstances connus de l’incident. L’individu perturbateur nous est ainsi présenté comme un homme âgé de 26 ans et “présentant des signes de troubles mentaux”.
Vol Casablanca – Paris : le déséquilibré était avec son oncle
Citant un communiqué de la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale), la MAP ajoute que selon les premiers éléments de l’enquête, le jeune passager a commencé par se rendre aux toilettes durant le vol, “avant de tenter de s’introduire dans la cabine de pilotage”.
Une intrusion qui “a poussé les membres d’équipage à arrêter l’individu et à aviser les services de sécurité compétents”. La DGSN poursuit en indiquant que le jeune homme “résidait de manière illégale en France”, et qu’il “a été atteint récemment d’une maladie mentale, ce qui a contraint son oncle maternel à l’accompagner au Maroc à bord de l’avion”.
Le passager interné en hôpital psychiatrique
L’avion, dont on ignore au passage à quel compagnie il appartient et quelle menace précise pesait sur lui, s’est posé comme prévu à Casablanca, et l’individu d’avoir “été présenté à la clinique de l’aéroport qui a confirmé qu’il souffrait de troubles mentaux, ce qui a nécessité son admission dans un hôpital psychiatrique”.
En raison de l’absence de documents à même d’attester de la légalité de sa résidence en France, en plus de sa maladie mentale, il est vraisemblable que ce jeune homme ne soit pas autorisé à quitter le Maroc, et son établissement psychiatrique, avant au moins un certain temps.