Marine Le Pen : prête à débattre “avec plaisir” avec Nicolas Sarkozy
La présidente du Front National Marine Le Pen a réaffirmé vendredi son intention de débattre avec Nicolas Sarkozy, le leader des Républicains ne lui ayant toujours pas répondu favorablement.
Marine Le Pen n’apparaît pas fermée aux échanges politiques et l’a de nouveau exprimé en ce vendredi sur Radio Classique/LCI. Ainsi, à la question de savoir si elle accepterait de débattre avec Nicolas Sarkozy si l’occasion lui en était finalement donnée, la présidente du Front National (FN) a répondu qu’elle se plierait à l’exercice “avec grand plaisir, avec qui vous voulez, y compris avec Nicolas Sarkozy”.
La dirigeante du FN ne trahit donc pas l’intention émise en mars dernier sur le même sujet. Et si elle se dit prête à “débattre avec tout le monde”, Marine Le Pen déplore cependant la tournure peu réjouissante des débats auxquels elle participe : “À chaque fois que j’ai un débatteur en face de moi, qu’il soit UMP, qu’il soit PS, j’ai une longue litanie d’attaques personnelles et je n’arrive jamais à évoquer les sujets politiques qui intéressent les Français”.
Marine Le Pen / Nicolas Sarkozy : un débat finalement possible ?
Celle qui s’est récemment et officiellement déclarée candidate FN aux élections régionales dans le Nord pense d’ailleurs détenir la raison des multiples refus de débattre de Nicolas Sarkozy : “C’est peut-être pour ça qu’il ne va pas vouloir parce qu’il n’a pas tellement envie qu’on le mette face à ses responsabilités, parce qu’il veut continuer à enfumer les Français.”
Face-à-face manqués
Selon ce que nous apprend LINFO.re, l’actuel leader des Républicains considère que ce genre d’échanges ne siérait pas à une personnalité de son rang. En mars dernier, il avait ainsi décliné l’offre de Jean-Jacques Bourdin d’un face-à-face avec Marine Le Pen sur BFMTV. Et en fin d’année dernière, l’ancien président français avait défavorablement répondu à une proposition semblable du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. Brice Hortefeux s’était alors posé la question de savoir si Nicolas Sarkozy était déjà à même de débattre avec un secrétaire général “de [sa] famille politique”.