Joël Robuchon: la plainte pour harcèlement classée sans suite
Samedi, la plainte qui avait été déposée par un salarié d'un des restaurants de Joel Rebuchon a été classée sans suite par le Parquet de Bordeaux.
En mars dernier un salarié du restaurant bordelais de Joël Robuchon, La Grande Maison, avait porté plainte contre un chef de l’établissement pour “harcèlement”. Samedi, le parquet de Bordeaux a classé cette plainte sans suite.
Des faits de harcèlement au sein d’un restaurant de Joël Robuchon ?
C’est le 6 février 2015 que tout a commencé. Un reportage intitulé Insultes et harcèlement dans les cuisines de Joël Robuchon a été publié sur le site internet de FranceTV Info. Dans ce reportage est décrit l’ambiance cauchemardesque dans laquelle doivent travailler les salariés du restaurant La Grande Maison de Joël Robuchon. Parmi les employés interrogés par les journalistes, Franck Yoke a accepté de parler ouvertement des conditions de travail au sein de La Grande Maison. “Nous n’avons pas le droit de déjeuner et nous ne disposons que de quelques pauses de cinq minutes”, explique Franck Yoke, le jeune homme explique qu’il a également été insulté, rabaissé et forcé de “boire de l’eau salée”.
Il parle également de la façon dont Tomonori Danzaki, fidèle collaborateur de Joël Robuchon, traite les employés du restaurant : “Il nous insulte constamment. Il nous traite de chiens, d’abrutis, de moins-que-rien. Il nous dit qu’on est bon qu’à faire de la merde. Il y a une volonté de nous humilier. Les jeunes sont traumatisés là-bas.” Franck Yoke, a fini par porter plainte pour harcèlement.
La plainte classée sans suite par le Parquet de Bordeaux
Après la publication de ce reportage, Joël Robuchon avait saisi la justice pour “allégations diffamatoires”. Il avait d’ailleurs précisé que le commis n’avait travaillé que deux jours et qu’il ne l’avait jamais rencontré.
La plainte pour harcèlement a donc été classée sans suite par le Parquet de Bordeaux qui explique que “l’infraction ne paraît pas suffisamment constituée ou caractérisée, l’enquête n’ayant pas permis de rassembler les preuves suffisantes”.