Jacques Chirac “va profondément mieux” d’après son gendre
Frédéric Salat-Baroux, gendre de Jacques Chirac, a déclaré samedi que l'ancien président de la République "va profondément mieux" après avoir été hospitalisé en septembre dernier pour une infection pulmonaire.
Le dimanche 18 septembre dernier, Jacques Chirac avait été admis à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière pour une infection pulmonaire. Le 13 octobre, l’ancien président de la République était autorisé à poursuivre sa convalescence à son domicile, quelques semaines avant que son épouse Bernadette ne soit de nouveau hospitalisée dans le même établissement pour une bronchite.
Depuis, l’état de santé de Jacques Chirac n’a plus vraiment été évoqué. Jusqu’à ce samedi où, au micro de nos confrères d’Europe 1, le gendre de l’ex-chef d’État Frédéric Salat-Baroux a donné de ses nouvelles : “À cet instant, il va profondément mieux, c’est même très étonnant”.
Salat-Baroux : Chirac mieux grâce à un fort système de santé
L’occasion pour l’ancien secrétaire de l’Élysée de rendre hommage au système de santé français : “Il le doit à quelque chose, moi, qui m’a beaucoup frappé quand il a été hospitalisé, il y a eu une mobilisation du corps médical qui fait que, voilà, on peut pas ressortir de ce moment sans se dire qu’on doit avoir une fierté incroyable pour notre système de santé. Ils l’ont pris en charge, ils ont pris des risques et [lui] ont permis, aujourd’hui, d’être certainement beaucoup mieux qu’il l’était il y a dix-huit mois.”
“Plus dans la projection politique”
On apprend au passage que Jacques Chirac a appelé Alain Juppé à plusieurs reprises durant la primaire de la droite et du centre, même si Frédéric Salat-Baroux précise que ces échanges n’avaient pas grand chose de politique :
“Pour Jacques Chirac, [on est] dans le temps de l’affectif, ce qui comptait pour lui, c’était Alain Juppé, il l’a appelé avant le premier tour, avant le deuxième tour, mais il est plus dans la projection politique, il est dans l’affectif, il aimait et il aime Alain Juppé, et donc c’est ça qu’il voulait lui dire, il compte pour lui.”