Institut Pasteur : à la recherche des tubes de SRAS perdus
Dimanche, l'Institut Pasteur a annoncé avoir perdu des tubes contenant des fragments de SRAS. Mais selon lui, il n'y a aucun danger.
C’est par un communiqué que l’Institut Pasteur a annoncé samedi la perte de ces tubes. Il indique en outre qu’il a, “dans le cadre des procédures d’inventaire réglementaires habituelles, constaté la perte de tubes contenant des fragments du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).
Sans préciser le nombre de tubes qui ont été égarés, l’institut de recherche consent que cette perte témoigne “d’un défaut de traçabilité sur certains échantillons”. Il indique par ailleurs qu’après une “enquête approfondie”, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a été informée. Elle a diligenté une enquête “sur place, dans le laboratoire concerné, du 8 avril à ce jour”.
Selon ces experts, le potentiel infectieux est qualifié de “nul”, “au regard des éléments disponibles et des éléments connus de la littérature sur la survie du virus SRAS”.
Le SRAS, 800 morts entre 2002 et 2003
Le SRAS, syndrome respiratoire aigu sévère, est d’abord apparu en Chine à la fin 2002. Cette maladie pulmonaire infectieuse a causé une épidémie l’année suivante. En quelques mois, elle a touché quelque 8100 personnes et en a tué près de 800, majoritairement en Asie.
Endigué dès l’été 2013, des infections proches SRAS surgissent de temps à autres, mais à bien moindre échelle, se bornant à des cas isolés.