Hervé Gourdel : mort supposée du chef djihadiste responsable de son assassinat
L'armée algérienne aurait abattu Abdelmalek Gouri, chef djihadiste qui avait commandité l'assassinat du Français Hervé Gourdel.
Samedi dernier, l’armée algérienne déclarait avoir abattu trois djihadistes dans la commune de Sidi Daoud (Boumerdès). L’un d’entre eux était, selon le site Afrik.com un “dangereux terroriste” recherché par les autorités depuis 1995. Et après ce que rapporte aujourd’hui Nahar TV, une chaîne de télévision du pays, cette même armée algérienne viendrait de tuer trois autres djihadistes.
Si l’identité de deux d’entre eux n’a visiblement pas été communiquée, on croit en revanche savoir que le troisième ne serait autre qu’Abdelmalek Gouri, chef djihadiste du groupe Jund al-Khalifa. Tout comme les trois djihadistes tués samedi, Abdelmalek Gouri a trouvé la mort à Sidi Daoud, à l’est d’Alger. On apprend d’ailleurs qu’il a rendu son dernier souffle dans son département de naissance.
Hervé Gourdel : l’un de ses assassins aurait été tué
Le nom de ce chef, ne résonnant pas forcément à bon nombre d’oreilles, est toutefois lié au groupe qui avait revendiqué, en septembre dernier, l’enlèvement du guide de haute montagne Hervé Gourdel. Jund al-Khalifa indiquera par la suite être également responsable de l’exécution de l’otage français, décédé à l’âge de 55 ans.
D’AQMI à l’EI
Rappelons que le groupe faisait autrefois partie intégrante d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), avant une scission en septembre 2014 et une allégeance prêtée dans la foulée à l’État islamique (EI). Un changement de camp d’ailleurs survenu peu de temps avant l’enlèvement d’Hervé Gourdel, et LeFigaro.fr précise qu’Abdelmakel Gouri, également connu sous le nom de Khaled Abou Souleimane, était supposément âgé de 37 ans selon les informations des services secrets algériens.