Harry Potter : un triste bilan pour les hiboux
Dans la saga du jeune sorcier, le hibou est un animal de compagnie très à la mode. Devant le succès de la série, de nombreux fans se sont procurés ces animaux... puis les ont relâchés par lassitude. Une « passion » qui a coûté la vie à des centaines de ces oiseaux.
Chez les sorciers de J.K. Rowling, l’animal le plus à la mode est le hibou (ou la chouette), viennent ensuite les chats et les crapauds. Alors forcément, pour de nombreux enfants dans le monde, avoir un hibou est devenu très «branché». Le pays le plus touché est l’Angleterre, patrie de l’auteur d’Harry Potter, mais surtout un pays où la loi autorise les hiboux, chouette et oiseaux comme animaux domestiques (en France par exemple, hiboux et chouette sont protégés et ne peuvent être gardés en captivité par des particuliers).
Sauf que voilà, comme le poisson rouge trop encombrant qu’on jette dans les toilettes, les mignons petits hiboux d’Harry Potter sont des êtres vivants (et sont très agressifs) dont il faut s’occuper. Résultat, une fois passé l’engouement initial, les enfants se désintéressent de leur dernier jouet et les parents relâchent l’animal dans la nature. Il faut dire que les hiboux et les chouettes peuvent vivre jusqu’à 20 ans et ne sont pas vraiment autonomes, contrairement aux chats qui sont relativement peu contraignants. Au final, les oiseaux meurent dans la nature, incapable de s’adapter à la vie sauvage.
En Angleterre, c’est un véritable problème : les refuges sont pleins et personne ne veut adopter ces oiseaux particulièrement agressifs. D’ailleurs, l’abandon de hiboux est passible de 6 mois de prison et de 5 000 livres d’amende (environ 6 000 euros).
Hedwige, la chouette d’Harry Potter, une espèce protégée
L’animal d’Harry Potter, grand oiseau vedette de la saga, est un Harfang des neiges, c’est une espèce protégée dans beaucoup de pays, dont la France. Or, c’est l’animal que beaucoup voulaient obtenir : résultat, du braconnage en masse pour capturer ces oiseaux présents dans les régions du Grand Nord et un commerce illégal pour cette chouette déjà bien malmenée par l’homme.