Etats-Unis : un ver solitaire retrouvé… dans le cerveau d’un étudiant
Un étudiant californien est allé voir son médecin se plaignant de violentes migraines et de vomissements. Après examens radiologiques, les médecins ont découvert un ver solitaire logé dans son cerveau.
Le ver solitaire est un parasite courant que l’on retrouve dans l’intestin des personnes infectées. Mais le médecin californien qu’a consulté Luis Ortiz a été stupéfait de trouver cet intrus dans son cerveau.
Un diagnostic peu banal
Luis Ortiz, un étudiant de Sacramento en Californie est allé consulter un médecin car il souffrait de violents maux de tête et de vomissements. Le médecin lui a fait passer une radio du crane qui a révélé la présence d’un bien curieux intrus dans son cerveau. Le patient risquant de mourir rapidement, les médecins l’ont opéré pour retirer un ver solitaire.
Le jeune étudiant raconte que son médecin lui a déclaré : “vous avez un parasite dans votre tête. Nous allons vous opérer et vite, parce que sinon vous allez probablement mourir” avant d’ajouter “je suis juste heureux d’être en vie, parce qu’à une demi-heure près je n’aurais plus été là“. La présence du ver solitaire dans un kyste présent dans son cerveau n’a toujours pas pu être expliquée et c’est la première fois que les médecins trouvent ce ver dans un cerveau. Ce parasite préférant de loin se loger dans l’intestin.
Un autre drôle de cas lié à un ver solitaire
Des médecins sud-américains ont fait eux aussi une curieuse découverte. Un patient colombien avait contracté un cancer mais les analyses des tissus cancérogènes ont démontré la présence d’ADN de ver solitaire. Selon les médecins, ce serait le cancer du ver solitaire qui se serait propagé à son porteur. Le patient, désormais décédé, souffrait de tumeurs aux poumons ainsi qu’aux glandes lymphatiques. Un phénomène rare selon les médecins.
Le ver solitaire, aussi appelé ténia, est un parasite se développant dans l’intestin grêle. Il peut vivre 30 à 40 ans. On le retrouve sous la forme d’un ruban pouvant mesurer 10 mètres de long. Il se transmet généralement par l’ingestion de viande crue ou peu cuite de bœuf ou plus rarement de porc. Selon les médecins environ 0,5% de la population française en serait porteur, souvent sans le savoir.