États-Unis : frayeur sanitaire autour de l’amoeba, bactérie mangeuse de cerveau
Aux États-Unis, l'amoeba a tué une fillette dans le Sud. La particularité de cet organisme : il se nourrit des tissus du cerveau.
Si une infection par l’amoeba est rare, elle n’en reste pas moins fatale dans la quasi-totalité des cas. L’amoeba est un organisme s’installe dans les eaux chaudes et stagnantes, le plus souvent en été. On le trouve dans les étangs, les lacs ou encore les piscines qui ne sont pas assez bien traitées au chlore.
Aux États-Unis, il a été repéré dans plusieurs localités du sud du pays, et hier, il a même tué une fillette dans le Texas. Les médias lui ont vite trouvé un sobriquet plutôt terrifiant, le mangeur de cerveaux. Et pour une fois, ce n’est ni un coup médiatique, ni un surnom usurpé.
États-Unis : peur autour de l’infection par l’amoeba
Que vous le vouliez ou non, une présentation rapide avec cet organisme infectieux s’impose. Il s’infiltre dans le corps humain par le nez, avec l’eau dans laquelle il se cache. Il prend alors le chemin du nerf olfactif, qui unit comme son nom l’indique, le nez au cerveau. Ensuite, il mange littéralement les tissus cervicaux à l’aide d’une ventouse. Arrivent alors, en quelques jours, les symptômes suivants : dans un premier temps, pertes de l’odorat et du goût. Ensuite, viennent hallucinations et convulsions. La mort du sujet infecté est généralement causée par le gonflement du cerveau, lié à la réaction du système immunitaire.
Fort heureusement, les États-Unis n’ont dénombré que 34 cas depuis 2004. Mais d’un autre côté, aucun traitement n’est véritablement sûr, et 97% des sujets infectés meurent.
This is what a brain-eating amoeba actually looks like. http://t.co/aQeSgMQeyH pic.twitter.com/GiHyw2Tc2e
— Sandra Allen (@sealln) 18 Juillet 2014