États-Unis : un enfant de 2 ans tué d’une balle dans la tête sur Facebook Live
Mardi à Chicago, un petit garçon de 2 ans a été tué d'une balle dans la tête suite à un règlement de comptes qui visait l'homme situé dans la même voiture que lui. La tante de l'enfant, elle aussi atteinte, filmait la sortie et la diffusait sur Facebook Live.
Le drame a eu lieu mardi à Chicago (États-Unis) devant des internautes qui ne s’attendaient vraisemblablement pas à assister à une tuerie en direct. À l’occasion d’une sortie en voiture avec son neveu de 2 ans et un autre homme de 26 ans, une femme de 20 ans avait choisi de filmer l’intérieur du véhicule et de retransmettre le tout sur Facebook Live.
C’est alors que la voiture s’est retrouvée criblée de balles, comme le rapporte 20minutes.fr. L’une s’est logée dans la tête du jeune homme et l’autre, dans celle du petit garçon. Tous deux n’ont pas survécu. La tante de l’enfant a quant à elle été blessée au niveau de l’abdomen. Elle est sortie de la voiture en criant avant de se réfugier dans une ruelle.
Enfant tué sur Facebook Live : sa tante blessée
Aux dernières nouvelles, la jeune femme et l’enfant qu’elle porte, hospitalisés, seraient dans un état stable. Mercredi, les autorités policières ont déclaré que les coups de feu avaient été tirés dans le cadre d’un règlement de comptes concernant une guerre de gangs.
Si personne n’a été placé en garde à vue, les enquêteurs pensent que l’homme qui se trouvait aux côtés de la femme enceinte était la cible à abattre. Le surintendant de police Eddie Johnson est apparu confiant sur la recherche du tueur : “Nous avons des pistes très prometteuses. Nous avons la vidéo. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que nous le retrouverons.”
750 meurtres à Chicago en 2016
Avec 750 meurtres et plus ou moins 3.5000 fusillades observés l’an passé, la ville de Chicago a retrouvé un niveau de violence comme elle n’en avait plus connu depuis vingt ans. Le président américain Donald Trump avait d’ailleurs, il y a trois semaines, brandi la menace d’un envoi de la police fédérale si le “carnage” de Chicago ne prenait pas fin dans les plus brefs délais.