États-Unis : des attaques pourraient cibler des églises et des lieux de rassemblement selon le FBI
Le FBI a alerté les différentes polices des États-Unis quant à la possibilité que des attaques ciblent des églises et des lieux de rassemblement durant les fêtes de fin d'année.
Le vendredi 23 décembre, les polices des États-Unis ont été appelées à se montrer on ne peut plus vigilantes par le FBI. Le bureau fédéral leur a ainsi signifié la possibilité que Daesh attaque des églises et des lieux de rassemblement pendant les fêtes de fin d’année.
Comme le rapporte Le Monde, ces craintes émanent d’une liste d’églises américaines découverte sur le réseau social d’un sympathisant de Daesh. Une menace qui n’est donc pas confirmée mais que la FBI ne peut se permettre de déconsidérer, comme l’a indiqué un porte-parole : “Comme avec toutes les menaces de ce genre, le FBI enquête tout en analysant sa crédibilité”.
Le FBI alerte les polices US sur de possibles nouvelles attaques
Vendredi, soient quatre jours après l’attentat de Berlin ayant fait 12 morts et 50 blessés, le président élu des États-Unis Donald Trump aura pris la parole sur son compte Twitter en déplorant une non-réponse à ces attaques :
“Le terroriste qui a tué tant de personnes en Allemagne a dit, juste avant son crime, ‘par la volonté de Dieu nous vous abattrons, sales porcs, je le jure, nous vous abattrons[‘]. C’est une menace purement religieuse, qui est devenue réalité. Tant de haine ! Quand les États-Unis et tous les pays s’en défendront ?”
Trump appelle le monde entier à “se défendre”
Trois heures après l’attaque de ce marché de Noël, et alors que sa nature terroriste n’avait pas encore été établie, Donald Trump avait déclaré qu’“ISIS [NDLR : autre nom de Daesh] et d’autres terroristes islamistes continuent de massacrer des Chrétiens au sein de leur communauté et de leurs lieux de culte dans le cadre de leur djihad mondial.”
Le même jour, il aura appelé “le monde civilisé” à “changer sa manière de penser” après les attaques terroristes observées en Turquie, Suisse et Allemagne, une situation qui, selon lui, “ne fait qu’empirer”.