L’environnement, un désintérêt pour près d’1 Français sur 4
Une étude révèle que 23,7% des Français n'apparaissent pas concernés par les problématiques liées à l'environnement, un taux en hausse par rapport à l'année dernière.
Alors que l’on s’affaire actuellement pour que la conférence climat COP21 de novembre prochain délivre des fruits aptes à la consommation, une étude vient nous apprendre que les Français semblent de moins en moins intéressés par les questions liées à l’environnement.
Le Point nous livre ainsi les résultats d’une enquête conduite par la société de services en développement durable GreenFlex conjointement avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Un échantillon représentatif de 3.500 personnes avait été sollicité d’octobre à décembre 2014 sur un ensemble de 120 questions.
Problématiques de l’environnement : les Français moins concernés qu’en 2014
Des interrogations portées sur les habitudes des Français sur le sujet de la consommation durable et qui leur avaient été envoyées soit par internet, soit par voie postale. Et il s’avère qu’ils sont 23,7% à apparaître désintéressés par les problématiques relatives à l’environnement. Un score en hausse par rapport à l’année passée où seuls 15% des sondés avaient témoigné leur détachement vis-à-vis des questions environnementales.
De moins en moins de personnes prêtes à se sacrifier
19,6% des personnes interrogées se disent quant à elles “très soucieuses des problèmes liés à l’environnement”, et elles sont très légèrement moins (19,3%) à considérer qu’“agir pour l’environnement n’en vaut la peine que si cela leur fait gagner de l’argent”. Il s’agit là aussi d’une progression par rapport à 2014 où la proportion observée était de 14,4%.
À l’inverse, on constate que de moins en moins de Français apparaissent favorables à des sacrifices pour la protection de l’environnement. Ils ne donc sont désormais que 41,2% à penser de cette façon, contre 44,5% par le passé. Soulignons qu’en 2010, ce taux était de 56,9%. Enfin, le profil du Français désengagé concerne à 64% un homme, et l’on apprend de même que les “rétractés” sont “surreprésentés chez les chômeurs et les populations modestes”.