Contraception : 250 000 vies sauvées, 40% de morts en moins
C’est une étude publiée dans la revue Lancet qui révèle le pouvoir de ce moyen contraceptif. La pilule aurait ainsi l’opportunité de sauver 250 000 femmes chaque année. Le nombre augmenterait de moitié si les moyens étaient adaptés.
Il faut savoir qu’en 2008, une enquête a révélé que 355 000 femmes avaient trouvé la mort à cause d’un avortement dangereux. Parallèlement, 250 000 personnes ont été sauvées avec la contraception prise pendant cette année. Les propos du président de cette étude ont été relayés par Le Figaro « si toutes les femmes qui le souhaitent avaient accès à la contraception dans les pays en développement, le nombre des décès maternels pourrait encore baisser de 30% ».
Ce constat a pu être réalisé notamment grâce au progrès apporté dans les pays en développement. L’accès de la contraception est devenu plus facile, permettant une réduction de la mortalité de 40% depuis une vingtaine d’années. Il reste tout de même un problème, toutes les femmes n’ont pas l’opportunité d’avoir accès à un moyen contraceptif. Il faut savoir qu’en Afrique Sub-saharienne, il y a 22% de femmes qui utilisent l’une des méthodes, à contrario elles sont 75% dans les pays développés. Une seconde étude met en avant les estimations du chercheur nommé Saifuddin Ahmed. Il pense que 104 000 femmes pourraient être sauvées tous les ans.
Les pays en voie de développement ont une mortalité des nouveau-nés estimés à 3 millions chaque année. Les explications se situent au niveau des problèmes qui surviennent lors de l’accouchement ou de la grossesse. Les chances de l’enfant peuvent être également augmentées si les femmes pouvaient respecter quelques consignes comme un intervalle plus long entre chaque grossesse tout en réduisant les risques. John Cleland estime que les enfants qui naissent « deux ans après leur ainé ont 60% de risques supplémentaires de mourir ».