Bob Marley, un Rastaman au cœur d’un documentaire intimiste et poignant
Bob Marley est un personnage mythique qui a bouleversé des générations. Sa famille a collaboré à l’élaboration d’un documentaire notamment en partageant des archives inédites.
Il est le fruit d’une union éphémère entre un blanc et une Africaine. Ce métissage a été une réelle souffrance pour Bob Marley qui subissait le rejet des deux communautés. Il décide donc de se confier dans ses musiques à l’aide d’une guitare. C’est la naissance d’un mythe qui s’exporte même une trentaine d’années après sa disparition. Mercredi, le documentaire de Kevin MacDonald est sorti dans les salles et a rencontré un réel succès. Le téléspectateur est ainsi plongé dans son univers reposant sur un contexte social et politique. Il invente un style le reggae mettant en avant des valeurs spirituelles et de paix.
Ce genre musical voit le jour dans les quartiers de Kingston à Trench Town. Les personnes ayant assistées à cet engouement, cette montée du reggae attestent de la présence d’un tempo assez lourd avec le « pickin ». Ce dernier est atypique et réalisé avec un mouvement saccadé de la guitare. Les musiciens révèlent également que cette découverte est arrivée par hasard à cause d’un dysfonctionnement du matériel. Bob Marley était inscrit dans une doctrine rastafarisme et religieuse, elle va diriger sa vie et il respectera à la lettre ses propres directives.
Parallèlement à la musique, Bob Marley adorait le football et jouait tous les jours. L’argent qu’il gagnait, il le distribuait gracieusement aux personnes qui l’entouraient. Il avait également une passion pour les femmes. Son épouse « officielle » n’a jamais été jalouse. Bob Marley était un homme digne et surtout généreux, il tentait de prôner ces valeurs à travers des messages poignants et remplis de conviction. Le documentaire offre une réelle intimité aux spectateurs, ils sont transportés au moment de sa maladie. Ils peuvent suivre le mal qui le ronge à petit feu. Ses dreadlocks représentaient un mythe, Marley sera obligé de les couper au sein de la clinique allemande.