Paris : bientôt la 4G dans le métro
Arcep et RATP ont conclu un accord visant à améliorer la qualité de la couverture du réseau mobile dans le métro parisien. A la 3G, déjà prévue, s'ajoute désormais l'espoir du haut débit (4G).
l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) et la RATP main dans la main pour être en mesure de proposer aux utilisateurs franciliens du métro un réseau mobile 4G. Les deux organismes ont en effet signé un accord dans ce sens, le déploiement étant progressif et étalé entre la fin de cet été et la fin de l’année prochaine.
3G et 4G bientôt disponibles partout dans le métro
Elisabeth Borne, qui préside à la Régie parisienne, indique : “La couverture 3G/4G est une priorité pour la RATP et une condition indispensable pour offrir des services digitaux nécessaires à ses clients et agents”. Dans un communiqué conjointement signé, il est précisé que le régulateur télécoms va quant à lui apporter son “expertise dans la méthodologie des campagnes de mesure de la couverture”.
Sébastien Soriano, son président, précise quant à lui à l’AFP: “Il est juridiquement impossible d’imposer aux opérateurs de déployer leur réseau dans un espace qu’ils ne maîtrisent pas, nous sommes donc dans l’accompagnement des acteurs”. Concrètement, le but est d’offrir une couverture 4G complète à la fin de l’année 2017, avec une couverture intégrale de la ligne 1 du métro et des lignes A et B du RER avant la fin de l’été courant.
Contourner les contraintes techniques
Cependant, avant de parvenir à cet objectif depuis longtemps attendu par les usagers, il faudra à la RATP passer outre le problème du dégagement de chaleur consécutif à l’installation des nouveaux équipements. Mme Borne précise : “C’est le principal problème que nous rencontrons, avec un risque pour nos propres équipements, c’est ce à quoi nous travaillons aujourd’hui. Mais avec un réseau désormais centenaire, les locaux n’ont pas été prévus à la base pour ces nouveaux usages”.
Dès le début de l’année prochaine, L’Arcep publiera des mesures liées à la qualité de chaque opérateur, dans le but de favoriser la concurrence par la qualité du réseau. Si tout se passe bien, Paris sera l’exemple à suivre pour d’autres grandes villes dotées elles aussi d’un réseau de métro. M. Sorano indique : “Nous sommes une PME, nous commençons donc par le réseau le plus utilisé en France mais nous restons ouverts. Nous savons par exemple que Toulouse travaille sur la question”.